Cliché sans doute un peu étiré en hauteur
provenant du "mur" de l'intéressée
Avec l'arrivée de l'âge adulte, j'ai perdu ma vendangeuse préférée. Ainsi vont les choses.
Ce qui n'a pas changé, c'est la moue "de travers" qu'elle est capable de tirer, et son abondante chevelure très foncée.
Pour des raisons diverses, des CD's des Who tournent à nouveau sur ma platine laser. Beaucoup, d'anciennes copies pâtissant d'une étiquette auto-collante appliquée avant que nous ne sachions tous que cela dégradait l'enregistrement au bout d'un temps, sont bonnes à jeter. Je possède par contre un original du premier opéra-rock de ce groupe: Tommy.
Roger Daltrey, en dépit de tout son talent, y est forcément beaucoup moins crédible en prostituée défricheuse de jeune homme que l'interprétation que la divine Tina Turner en fera en 1975 dans le film tiré de l'oeuvre.
Par contre, si Virginie vous disait: "I'm the gypsy, the acid queen (...) I'll blow his mind apart ...", vous pourriez y croire aussi.
Je ne sais si son séjour catalan de cet été - stage au Clos des Lys, dans l'équipe du traiteur Franck Séguret qui est lui-même un Aveyronnais, puis aux côtés de Christophe Comes, Catalan pur jus, dans la cuisine de La Galinette, l'étoilé de Perpignan - y est pour quelque chose, mais ce cliché a transformé ma fille en reine des Gitanes, alors qu'elle serait plutôt gauloise. Au moment où la rumba postule pour entrer au patrimoine immatériel de l'Unesco, elle ferait une ambassadrice convaincante.
Plongeant de plain-pied à présent dans la vie active, elle a intégré depuis plus de six mois l'équipe de l'excellent Stéphane Lefebvre et de sa compagne, au restaurant étoilé "Aux Petits Oignons". J'ai la chance de pouvoir "y descendre" lors de mes séjours en Belgique. Bien plus, elle s'est installée non loin de là, partageant en coloc' un appartement avec une de ses collègues, responsable de la partie "froid". Gageons que les petits en-cas de ces jeunes femmes doivent valoir le détour.
Dans "Le Souper", d'Edouard Molinaro, l'intendant Fouché (C. Brasseur) dit à Talleyrand (C. Rich) qui le reçoit:
"Prince, c'est un honneur d'être traité par vous", ou quelque chose d'approchant.
Je pense que ce ne doit pas être mal non plus chez les filles!
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