SOLA DEL LLINAS: LE MACABEU 2017 COMMENCE SA CARRIERE

 

 

 

 

 

 

 

Premier vrai coup de soleil de l'année

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

José avait entamé la taille de cette jolie vignette, y allant pour quelques quarts d'heure chaque fois que cela l'arrangeait. Il n'habite pas très loin. Nous l'avons terminée ce matin, juste avant que les bourgeons n'éclosent, même si un "trois feuilles" était déjà visible en bout de sarment ancien, par-ci par-là. Tout est particulièrement précoce cette année.

 

Comme vous pouvez le voir, les voisins ont laissé l'entre-rang enherbé, ce qui me réjouit. Nous avons eu une panne de tracteur à l'automne, et ce labour-là n'a pas eu lieu. On aperçoit encore les griffes du printemps 2016, année de la reprise, et quelques fleurs ont envahi la vigne , sans excès.

 

Christine a acheté cette vigne l'an passé, pour me la laisser en fermage. Devant la pénurie de vin rosé , la jolie récolte de 2016 a rejoint la cuve de la Cuvée Roman. En 2017, nous avons la ferme intention d'y élaborer notre blanc, Cuvée Civale, la bien nommée.

 

Je ne me souviens pas de l'âge exact de cette vigne, cise sur un schiste brun assez grossier, en pente pas si douce que cela, entre le coteau de Montner et celui d'Estagel. Elle porte pas mal de têtes, que nous réduisons au fur et à mesure, et j'enlève progressivement les bras morts , tentant de "rabaisser" la vigne aussi. C'est un peu plus pénible pour le dos, mais la sève circule mieux (à mon avis, je ne sais pas si c'est prouvé) et le vent à moins de prise.

 

L'horizon, sur 360 ° d'angle, est idyllique: le village de Latour-de-France d'un côté, le Quéribus en arrière plan, dans les Corbières, les pentes vers Montner de l'autre et le chemin agricole qui relie les environs du cimetière d'Estagel d'un côté au quartier des Quatre Chemins de l'autre et, plus loin, le col de la Dona et Calce. Très belle nature, peu polluée (sauf par trois décennies de Round-up, en nette régression), surtout maintenant que le souvenir de Depardieu s'est évanoui, ne laissant que les vestiges magréziens dans le village de Montner-même. 

 

Notre itinéraire croise un petit plantier d'oliviers, qui se développe bien, sans arrosage, impossible sur ce secteur éloigné. 

 

C'est ça, la zone méditerranéenne,

the cradle of our civilization.