SUR LES TRACES DU CONNETABLE ... APRES UN SILENCE DE CIRCONSTANCE

Les "disciples de Bacchus" autour de la sympathique Marie Laurens
Les "disciples de Bacchus" autour de la sympathique Marie Laurens

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une si longue absence de ma part

est réellement inhabituelle:

plus de trois semaines sans billet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faudra peut-être vous y faire.  

D'une part, je vieillis et, si mon enthousiasme devant  les plaisirs de l'existence ne faiblit pas, mon énergie vitale, ma "vis", elle, laisse à désirer. D'autre part, une série d'événements, d'heurs et de malheurs, se sont succédés à un rythme endiablé. C'est le "square dance" de la vie.

 

Je compose ce billet ce dimanche  soir, sur un clavier qui n'est pas le mien - azerty quand même - relié à un processeur lent et encombré, mais je me découvre tout guilleret devant le résultat quasiment acquis du premier tour des élections présidentielles. M. Macron est un fourbe, un homme qui a trompé tout le monde, qui n'a jamais effectué un vrai travail, qui est sorti des jupes de  maman pour entrer sous celles de sa vieille femme, qui a fait l'ENA et qui est le suppôt de la banque Rothschild mais ... il sera préféré à l'excécrable Mme Lepen par la majorité des Français au second tour.  Je rassure mes amis, mes clients, mes fournisseurs, l'organisme bancaire qui me suce le sang: je peux rester en France et continuer à produire le bon vin de la Coume Majou. Et je rassure Christine, elle ne devra pas s'expatrier pour me suivre. Je pense d'ailleurs, et ce n'est que justice, qu'elle m'aurait préféré son petit-fils, l'adorable Roman, et ses deux filles. Je serais venu de temps à autre lui rendre visite ... avec un visa de  tourisme délivré par le ministère de l'intérieur frontiste, comme au temps de la francisque. Mais tout cela est balayé, c'est l'ami de Renaud Séchan qui prendra ses fonctions à l'Elysée bientôt. Il ne m'enthousiasme pas plus que l'autre favori du chanteur-bidon, la "Mitte", mais il respectera un semblant de démocratie, même  si c'est celle honnie qui permet au grand capital de nous fourguer sa camelote mercantile.

 

Heureusement, il nous reste des bons souvenirs, reflets de moments heureux, et ils se renouvelleront dans le futur proche. Ainsi en va-t-il de la soirée de vendredi dernier.

 

Madame LAURENS-mère, tenait avec son époux et avec son frère un bel hôtel-restaurant familial à l'Habitarelle, sur le piémont de la butte de Châteauneuf-de-Randon, là-même où le Connétable de France, Bertrand Duguesclin, perdit la vie. Nous avons rencontré sa fille, la sympathique Marie, lors d'une dégustation chez Serge Vieira, chez qui elle était la jeune sommelière. Nous fournissions déjà du vin à l'établissement familial mais elle a ainsi découvert nos crus dans la cave du célèbre étoilé cantalou. Sa carrière à elle, du centre-est de la France aux émirats, du chef Gagnaire jusqu'à son retour dans sa Lozère natale - comme on la comprend ! - a sans cesse croisé nos prospections courageuses et déterminées. Et enfin, apothéose, L'Hôtel de la Poste a choisi Christine et Luc, les Majoliens, pour animer sa première Soirée Bacchus. Une bonne dizaine de tapas (onze en fait) ont fait fonction de partenaire de grande classe à 6 vins de notre domaine. Et une vingtaine de convives se sont régalés. C'est l'ancien second du chef, revenu dans l'établissement, qui dirige la cuisine à présent, secondé par une autre habituée des lieux, pâtissière en plus. La brigade et eux ont mis les petits plats dans les grands pour servir à la suite des bouchées aussi variées que de l'angus (en tartare et façon Bressaola), de l'escargot en cromesqui, une royale de foie gras, une timbale au jus d'ortie à tomber raide mort (mon plat préféré de la soirée), véritable "tuerie" sur fond de mysticisme extatique, du pied de porc, un Parmentier de canard façon aligot ... et j'en passe. Tiens, j'en accepterais presque le concept d'une allocation universelle, qui ne me semble pourtant pas une bonne idée, toute généreuse qu'elle paraisse de prime abord. A y regarder de plus près, la Prim' Holstein n'est pas si généreuse que cela non plus, malgré ses 12.000 kg de lait par cycle de lactation. Je préfère la bonne Aubrac, rustique et solide travailleuse.

 

Plus sérieusement, nos rosés et nos blancs, très frais et sans sulfites, ont réussi le sans faute. Par après, Miquelet, Eglise et Majou ont charmé les convives, avant que la majorité d'entre eux ne découvrissent le Rivesaltes grenat du domaine, impérial comme compagnon de la soupe de fraises, notamment.

 

Merci à la brigade de l'Hôtel de la Poste pour son effort soutenu jusqu'après minuit. Merci aux hommes de la maison pour leur gentillesse et merci à ces dames Laurens pour une organisation impeccable dans la foulée de leur bonne initiative.

 

On recommencera l'expérience chaque fois que vous le souhaiterez.

 

 

 

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