Comme le chante la belle Mariza,
différents facteurs ou personnages
sont responsables de
ma relative absence du web
depuis quelques semaines.
L'un d'eux réside dans le temps passé à organiser les séjours audois que nous consacrons à installer un petit nid de loisirs à LF*.
Notre dernier séjour en Belgique s'est vu compliqué des ennuis de santé de mon frère Thierry et, depuis notre retour, les affaires ont repris à vive allure, heureusement. Ma mère, la vioque de ce blog, reste auprès de nous pour quelque temps et profite elle aussi du vent de la crique au pied de la falaise. Ce soir, ce sera même en haut de celle-ci que nous l'emmènerons dîner ... à l'abri je vous rassure.
La plage qui longe le petit étang et le sépare de la Méditerranée constitue un spot réputé pour les véliplanchistes, mais encore plus pour les kite-surfeurs. Une compétition de renommée mondiale s'y tient en avril chaque année. Cette édition-ci a connu un succès d'affluence important, ainsi qu'un succès médiatique inédit. Il faut dire que le vent, soutenu mais praticable par les meilleurs, a donné rendez-vous à un soleil radieux pour distraire les badauds des bassesses de la campagne des élections présidentielles. Le "peuple d'en-bas" en avait bien besoin.
La police municipale, qui forme à elle seule la majorité des chasseurs écumant cette zone classée ... Natura 2000 (!), nous reconnaît à présent comme étant ceux qui occupent parfois la bergerie du vieux monsieur un rien - comment dirais-je?- taquin. N'affirmait-il pas à voix assez haute, alors qu'il attendait un document au commissariat: "Tu vas voir les têtes de con qu'ils ont!"? Surdité et grand âge constituaient ses garanties d'impunité sinon de bienveillante complicité.
Les Audois les plus mesquins partagent le slogan de certains restaurateurs catalans: "On travaille avec les locaux et on n'a pas besoin des touristes". Ceux-là feront de bons électeurs du front. La masse des autres se réjouit de pouvoir compter sur la visite du "reste du monde", de l'étranger qui a traversé l'étang où les limites de la paroisse pour apporter quelques sous aux commerces locaux, mais aussi sa faconde, sa joie de vivre, son enthousiasme.
Pour Christine et moi, un pastiche d'un certain auteur écossais s'impose, qui assurait (en substance): "To any noble young Scotsman, the road to fortune begins on the highway to England". En effet, la porte du royaume de Morphée a consisté pour nous deux en l'arrivée d'une literie neuve: deux sommiers tapissiers solidement joints et un large matelas très ferme de bonne qualité. C'est la première fois de ma vie que je pose mon dos sur un couchage neuf et bien dimensionné, mes déménagements successifs ayant jusque là toujours récupéré peu ou prou le matériel d'avant. Merci Tréca!
L'autre cause majeure de mon absentéisme épistolaire (calamique?) est musicale.
But more about this topic later on.
*LF: ces initiales désigneront à l'avenir La Franqui, petite bourgade balnéaire dépendant de la municipalité de Leucate, qui
compte une soixantaine d'habitants "à l'an-né-eu" et nous accueille à présent souvent. C'est Emmanuelle Bertrand qui
m'y ravit pour l'instant ... ainsi que son violoncelle.
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