CRADLE, BAKERMAT, RACINES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Walhain-Saint-Paul ...

une fraction de mon ADN

serait celui du curé de la paroisse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Durant une partie de mon adolescence, j'ai entendu parler des chasses de Walhain et de baux à ferme. Je n'y entendais pas grand chose.

Un jour, ces "terres", le seul héritage qu'ait fait mon père au départ du sien, ont été vendues. Mais mon grand-père était originaire de là.

 

L'autre jour, en balade autour de Grez et Chaumont, puis près de Gembloux, nos pneumatiques nous amenèrent à Nil-Saint-Vincent. Nous avons poussé jusqu'à Walhain, où je n'étais jamais allé de ma vie. Et me voilà pris en photo devant l'église Notre-Dame, en face de la maison communale. Il s'agirait également du centre géographique du royaume des Saalfeld. Cela me fait une belle jambe.

 

Mon grand-père était issu d'une famille de fermiers. Il était bon élève à l'école primaire et le curé de la paroisse sut convaincre ses parents de le mettre au collège à la ville. Ce fut donc Basse-Wavre et il s'y montra brillant. Normal, c'était un Charlier (hum, hum). On lui fit alors faire des études universitaires (!) à l'Institut Notre-Dame-de-la-Paix de Namur où il obtint sa licence en langues anciennes, latin et grec, avec brio. Pas mal pour un fils de la ferme du début du XXème siècle. Et il s'en alla même décrocher un doctorat, dans la foulée, à l'Université de Liège:

Ph. D., Docteur en philologie classique, cela tenait du miracle.

 

Récemment, des langues dignes de foi se sont déliées. Il n'y a peut-être pas eu miracle, mais l'intervention divine, ou en tout cas celle d'un de ses ministres, semble avoir joué un rôle. On prétend que mon grand-père était en fait le fils du curé d'alors à Walhain, ce qui explique l'empressement de ce dernier à lui assurer la réussite que son talent permettait d'espérer. Il avait le latin dans le sang, si je puis m'exprimer ainsi.

 

Merde, mon frère Thierry, auquel je pense beaucoup pour l'instant, et moi-même, avons tant de traits physiques et - hélas - tenons tant du caractère de Marcel Siméon Ghislain Charlier, notre père (qui n'est certainement pas aux cieux) que je pense bien savoir d'où viennent nos gènes. Le denier du culte n' a pas contribué un seul sou à notre éducation, même si nous devînmes également "docteurs" tous les deux.

 

Mon arrière-grand-père génétique pourrait donc bien être cureton!

Cela explique en quelque sorte que je sois un sacré brave homme, un être doué d'une sainte patience et que je tienne la connaissance et le savoir pour pain béni.

 

Je vous le confie en toute bonne foi.

 

 

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