RAIDE, LA MORNE PLAINE

Carla, Yves, Christine ... et les autres, en admiration devant la croupe du Lion de Waterloo
Carla, Yves, Christine ... et les autres, en admiration devant la croupe du Lion de Waterloo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cinq heures d' l'aprem., j'ai des frissons

Je claque des dents et j'monte au Lion  ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lors de ma dernière visite au bon docteur Yves du temps où il était encore chef de clinique des maladies infectieuses, le bras droit du Prof. Dewit, dont le bras gauche est en même temps la moitié, Deborah (vous me suivez?), nous voulions aller visiter les toutes nouvelles floralies du Château de Groot-Bijgaarden, dont je fus un temps le voisin. Las, ce jour d'inauguration voyait toute la population anthophile du Pajottenland se masser devant les entrées (payantes) du parc du château. Nous rebroussâmes chemin et mîmes le cap au sud: ce ne fut ni Grouchy ni Blücher, ce fut notre Christine qui pointa le bout de son Ney, pardon, de son nez. 

 

Depuis peu, le site de la Butte du Lion a fait peau neuve, owimbowé

 

Si mon souvenir est bon, je suis allé visiter le vieux diorama alors que j'étais écolier, et une autre fois avec la mère de mes fils, qui ne l'était pas encore. Triste spectacle qui témoignait fort mal des délires psychotiques des grands d'Europe exigeant le sacrifice de populations entières pour satisfaire leur ego. Le Macron honni et la Lepen détestée ne sont que des enfants de choeur en comparaison du petit schizophrène de Corse et de l'arrogant Arthur Wellesley. 

 

Le mémorial reconstruit, et tous ses appendices, forment par contre un pôle d'intérêt intelligent, capable de plaire aux petits et aux grands.

Nous avons dégusté avec bonheur la reconstitution du panorama circulaire de la bataille, remis à neuf avec talent et sensibilité.

Nous avons visité, à marche forcée - on reviendra - le mémorial souterrain en lui-même: une prouesse d'évocation historique et un morceau de bravoure intellectuelle. L'histoire descriptive comme on voudrait en voir plus souvent. Il manquait une pointe de marxisme dialectique et d'explication critique teintée d'internationalisme pour que je sois satisfait à 100 %! 

Et nous avons gravi les nombreuses marches de la butte, cheveux au vent, torse au soleil et les yeux rivés sur le sillon sous-glutéal de la ravissante jeune fille qui me précédait, en ce qui me concerne. Ce joli canon m'a fait supporter le coeur content le boulet d'avoir à monter si haut. Elle a failli me mettre le feu aux poudres mais je n'ai pas vendu la mèche à Christine. Elle aurait opposé un tir de barrage, aurait exigé un repli stratégique qui se serait achevé en déroute, biroute sous le bras: une réelle débandade.

 

Salut à Yves et à Carla, et à bienôt.

 

 

 

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