Il est né ici et y repose,
malgré son décès dans l'Indre.
Petit matin frisquet et Tramontane vive aujourd'hui. Le petit déjeuner s'est déroulé à l'intérieur. Dame, il ne fallait pas gâcher la première fournée de croissants réalisés par Christine, toute seule comme une grande. En effet, elle a suivi samedi l'atelier "viennoiseries" chez le pâtissier-vedette - et archi-sympathique - Bajard, dans son école d'Agrosud à Perpignan. Comme toujours, l'homme s'y est montré vif d'esprit, intelligemment ironique et très didactique. Elle est revenue riche de bonnes recettes, d'un savoir-faire, d'un tablier de cuisine armorié, d'une floppée de croissants, pains au chocolat, chaussons aux raisins, pains à la pâte d'amande ... et j'en passe. Et elle est revenue avec un embryon de pâte, dont elle a achevé le feuilletage chez nous, et la cuisson ce matin. Résultat de très haut niveau ... celui de mon cholestérol sans doute vu la quantité de beurre mise en oeuvre.
Après, visite d'amis et de proches à elle: anchois en escabèche, la grillade du chef (viande d'Aubrac), les fromages de Savoie rapportés en direct de la zone du Reblochon par Marielle et son ami, salade de gariguettes et mousse au choco de votre serviteur. Pour faire passer tout cela, on a joué au barista (cru du Pérou) et ensuite avidement dégusté le génépi élaboré par ledit ami de Marielle, Romain, après qu'ils eussent été cueillir les herbes ensemble (été 2016) en altitude.
Pour faire peur aux bronchospasmes que les pollens m'infligent depuis 48 heures - à moins que ce ne soient les premiers signes avant-coureurs de ma périartérite noueuse - j'ai mis le feu à un robusto de Juan Lopez, recommandé par la buraliste du centre de Perpi qui tient une civette plus que correcte. J'ai beaucoup aimé son tabac mais il était catastrophiquement mal roulé et j'ai du m'époumoner. Dommage.
Ensuite, le couchant a vu Christine et moi se lancer dans une courte promenade vers le bord de plage et la falaise.
Romantico.
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