TRAVEL CLINICS IN DISGUISE (Part two)

"Scientia Vincere tenebras": là où les ténèbres voudraient donner des leçons ...
"Scientia Vincere tenebras": là où les ténèbres voudraient donner des leçons ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je ne connais pas

le côté obscur de la force ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grâce à un mystérieux "comité organisateur", dont je ne fais qu'entrevoir la composition (Céline, Stéphane, Pascale, Charlotte et d'autres encore), nous avions reçu un mot d'ordre pour cette soirée: les cinq continents, thème et non anathème.

 

L'homme du jour, Yves donc, tenu dans l'ignorance absolue de ce qui se tramait, avait néanmoins reçu comme consigne de se trouver un déguisement. Or, par un heureux hasard, le costumier qui avait conçu les accessoires pour le "Eyes Wide Shut" du cinéma 'ricain avait bien à propos reçu sa visite peu de temps auparavant (chinois) et c'est donc un authentique maschera veneziano de médecin par devers lui que le bon docteur arborait, coming complete with long nose and spectacles.

 

Quant à ma cavalière, autour du joli grenat catalan porté en sautoir - provenant de Madagascar comme tous ses contemporains - elle avait drappé les 7 mètres de soie ramenés jadis (1963) par ma mère d'un voyage aux Indes. Le congrès de la société internationale d'ophtalmologie qui s'y tenait avait servi de prétexte à une escapade vers le lointain Orient - et non le Grand Orient, ma mère restant autant à l'écart que moi-même de ces sphères partisanes, même si nous en partageons une partie des valeurs, et notamment la face humaniste.

 

Remarquez que le sari lui va bien, ainsi que le tilak (bindi si vous préférez), qu'elle porte avec discrétion et coquetterie. Le long nez fait aussi partie intégrante de sa toilette d'un soir.

 

Nos deux quidams se sont prêtés aimablement au petit jeu du portrait, même qu'Yves y a passé une bonne partie de la soirée, délaissant le savoureux buffet, quel comble! Je ne sais pas si c'est le traiteur Bernard qui officiait. Mais lui, en tout cas, put mesurer à l'aune des éclairs de flash la hauteur de sa popularité.

 

"Vas-y tonton fait une photo, clic-clac".

A vrai dire, c'est le propre fils de Stéphane et de Deborah qui incarna  toute la soirée le "tonton-photographe" de Pierre Perret, avec courage, obstination et endurance. Un petit bravo pour lui. Ce cliché-ci est sorti de ma boîte à pixels à moi mais je vous montrerai plus tard un des polaroids issus de son déclencheur. 

 

De déguisement en déguisement, j'ai personnellement failli louper la présence de Paul Tulkens, venu en explorateur et en globe-trotter congressiste. Pourtant, que n'ai-je (du Kilimandjaro) souvent fréquenté cet érudit, et apprécié son expertise et son discernement, à l'époque où je m'intéressais de près à la néphrotoxicité des aminoglycosides et des glycopeptides! Lui ne m'a pas "remis". Bien entendu, pas plus que dans le cas du préteur, "De minimis non curat Magister". 

 

La soirée faillit mal se terminer pour Christine et moi. Comme nous étions chargés (bouteilles pour une dégustation-piège sur le podium), l'organisation nous avait réservé une place devant le parvis de la chapelle des Brigittines. En fin de soirée, le gardien annonça par le "PA system" que la voiture immatriculée en France avait été vandalisée. Heureusement, nous n'avons trouvé qu'une fenêtre entrouverte - on avait dû la fermer mal, comme la cage au gorille - et rien n'a été ni fracturé, ni dérobé. Merci au préposé à la surveillance qui n'a accepté qu'après beaucoup d'insistance de la part de Christine la petite rétribution que nous lui avons remise en guise de remerciement.

Classe. Merci encore de son intervention salvatrice.

 

En fin de compte, on s'est beaucoup amusé

et on a noué de nombreuses retrouvailles.

Merci à tous.

 

 

 

 

 

 

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