TRAVEL CLINICS WIDE OPEN (Part one)

Bas les masques
Bas les masques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Prof. Stéphane Dewit, 

et son chef de clinique sur le départ,

mon ami le révérénd Dr. Yves Van Laethem,

à l'arrivée de ce dernier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En embuscade à l'arrière plan, on remarquera une des chevilles ouvrières de cette célébration, l'adorable Céline, fille de l'homme du jour. 

 

Ce voyage fut chargé d'émotion. A l'origine, il s'articulait autour du départ à la retraite du "Yves de ce blog". On vous en parlera plusieurs fois. Hélas, la disparition surprise de mon frère, il y a un mois, puis sa réapparition et les interventions multiples qu'il a subies, en ont modifié et le contenu, et l'atmosphère.

 

Vous avez compris que mon désir d'écrire, tout d'abord refoulé mais jamais frustré, s'est mué par la suite en une application cathartique et presque hystérique, exposant aux yeux de tous certains des ressentis que mes proches ne suffisent pas à absorber. Ce blog est une psychothérapie à peine déguisée. 

 

Revenons-en à l'essentiel: le bon docteur Van Laethem, né en 1953 comme chacun le sait, "va à la pension" (part à la retraite en bon français normatif). Dans sa vie, il a connu des difficultés, comme chacun d'entre nous, et ce n'est pas à moi de les exposer. Mais les dieux lui ont été TRES favorables et lui, en retour, a toujours su éviter l'ubris. Il n'a donc jamais subi leur courroux (c'est dingue)*.

 

Jugez-en plutôt: né au bon moment dans une famille prospère, équilibrée et honnête - il n'en existe pas beaucoup combinant ces caractérisques - il a eu le malheur de perdre son père assez tôt, restant de facto le petit chouchou d'une maman adorable qui nous a quittés récemment, de manière inattendue mais à un âge avancé. Ses parents avaient eu le temps de lui laisser choisir entre la toge des menteurs et le faux-nez des empoisonneurs, qui finirent par l'emporter. Il fut brillant.

 

On parlera dans le détail de sa carrière une autre fois. Mais, étant éclos au sein d'une alma mater de qualité (l'Université Libre de Bruxelles), lui qui est un libéral modéré doté d'une tolérance philosophique, politique et religieuse absolues - que je lui envie et il en est conscient - il a su éviter les foudres des loges maçonniques, du parti socialiste, des rabbis, du CPAS de la ville de Bruxelles, ainsi que les pressions commerciales des capitaines de l'industrie pharmaceutique, qui constituent les principaux dangers dans ce genre d'existence. Comme il ne skie pas, nage peu et pratique excessivement peu la bicyclette, il est resté exempt des autres périls de la vie.

 

Il est allé se blottir dans le cocon accueillant, mais pas douillet, du service des maladies infectieuses de l'Hôpital Saint-Pierre, après un passage remarqué dans le milieu des maladies tropicales. Son parcours se fit en parfaite harmonie avec celui de Stéphane Dewit, le duo constituant en fait la base solide sur laquelle a décidé de se reposer le Prof. Clumeck, un "concept" dans l'infectiologie belge. Celui-ci, fin juge des hommes, avait compris la fiabilité de nos deux lascars, mais aussi leur complémentarité et leur complicité. Eux, pour leur part, ont trimé comme des bêtes pour le service, mais ont aussi bénéficié de l'excellence de cet apprentissage et de l'aura liée à leur affiliation. Je suis un observateur extérieur neutre quoique manifestement bienveillant par rapport à ce "système" (au sens psychiatrique du terme). Je suis convaincu que la manière structurée dont le département- j'ai connu le "vieux PL5" au fond de la cour, près de l'endroit où feu mon père rangeait sa moto - tournait grâce à eux a facilité le reste des activités de M. Clumeck, le déchargeant en partie des soucis du quotidien. Et je suis persuadé que ce dernier - un caractère très entier avec qui moi, maladroit comme je suis, j'aurais certainement eu des "clashs" si j'avais dû travailler sous ses ordres -  a permis l'éclosion brillante de ses deux poulains.

 

D'une certaine manière, la famille Charlier a veillé de loin au bien-être de ce petit monde: c'est en effet papa Charlier (Marcel) qui avait la charge du service de médecine du travail du CPAS (et donc de l'hôpital) et était leur radio-protectionniste. C'est donc lui qui rappelait le port du badge (radio-activité) obligatoire, qui passait de temps à autre son stéthoscope sur leur noble thorax, qui mirait leurs urines ... autant de choses qu'il n'a jamais faites pour Thierry ou pour moi. Résultat: mon frère se débat dans un lit de soins intensifs pour rendre à son cerveau un fonctionnement normal et moi je suis un diabétique angoreux tout pourri au fond de mon vignoble. Vous voyez le bénéfice qu'on tire d'un bon suivi médical!

 

Plus sérieusement, les embouteillages liés aux fêtes de l'iris (?), mi-ducasse, mi-kermesse - communautés obligent - mirent notre homme fort en retard. Ici, à son arrivée, il contemple ravi la centaine (un peu plus en fait) de sympathisants venus faire la fête avec lui dans la salle des Brigittines à Bruxelles.

 

 

Salut à toi, Yves.

 

 

 

PS: * Kuru et Dengue, drôle! 

 

 

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