ON REVIENT AUX BRIGITTINES (Part three)

 

 

 

 

 

 

 

 

Les générations réunies,

sans conflit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je vais vous présenter les protagonistes, comme Christophe le faisait de ses marionnettes.

 

Sur la gauche, fine mouche, djellaba blanche - col bleu: Céline Van Laethem. J'ai la chance de pouvoir compter sur une fille formidable moi-même. Mais, si ce n'était pas Virginie, j'adorerais avoir une fille comme Céline. Toutes deux ne sont ni rebelles ni soumises - et pas "putes" non plus,  si vous en doutiez. Toutes deux ont montré un enthousiasme très modéré pour un cursus académique, alors qu'elles en avaient les capacités, sinon l'application, et toutes deux ont suivi leur propre voie, avec sagesse. Il faut dire que les papas n'ont pas fait de l'obtention de "diplômes" un objectif de première importance non plus. Mais de là à encourager une certaine forme de paresse et de nonchalance ... 

Céline est la grande ordonnatrice des fêtes à caractère de surprise, avec invités cachés, rendez-vous secret et autres facéties.

Il faut dire qu'elle a tout un temps vendu, pour gagner sa vie (!), des assurances décès,  ce qui est le summum de la cérémonie inattendue et ultime, vous en conviendrez aisément.

 

A l'arrière-plan, il s'agit du faux Stéphane Dewit. Le Tartan tam donne le change, mais le s'agit pas du couvre-chef du chef (de service). Et le gilet noir n'est pas la jolie veste verte de notre ami non plus. Je dirais même plus, ce n'est pas sa belle veste de couleur verte. Les amateurs d'Hergé m'auront suivi. 

 

Par contre, de dos, il s'agit bien du Prof. Nathan Clumeck, l'ancien patron de tout ce petit monde. Je me suis un temps demandé si "Monsieur Sida" n'était pas parti étudier les ravages du VIH dans les territoires occupés, ou s'il ne s'était pas recyclé dans la culture des Medjouls sur la bande de Gaza, pour faire date. Mais non, pas de fedayin en lui, pas d'intifada. La tenue qu'il porte - il me l'a déclaré lui-même - est en fait un cadeau offert par un patient yéménite reconnaissant. Je ne suis pas spécialiste de l'habillement de la péninsule ni des bords du Jourdain et nous le croirons donc sur parole: le vêtement provient de la patrie d'origine de la belle Achinaom Nini (archi-connue sous le nom de scène de Noah ... drôle!).

 

Mais le personnage de résistance, notre Yves lui-même, crève le centre de l'image. Comme il a toujours été un fin bec, l'accessoire vénitien lui va à ravir.

 

Ce fut une fort agréable soirée* et je remercie ses organisateurs de nous y avoir conviés, Christine et moi.

 

 

* Vous savez combien j'apprécie les anecdotes. On m'avait dit: " C'est aux Brigittines, à la Chapelle."

    J'ai quitté BXL il y a presque 15 ans et "Les Brigittines" ne pouvaient être que l'excellent restaurant tenu par

    le chef Dirk Myny, presqu'un "ketje", un Brusseleîr, sorti de la très bonne école hôtelière de Wemmel.

    Je me suis présenté chez lui vers 18 heures, en déguisement, et Christine portait déjà son sari.

    Il m'a fait: "Mô, Lukske, wâ draagte gij nâa?". Je lui ai expliqué que j'apportais le vin pour la dégustation 

    à l'aveugle de la soirée où nous serions tous (200 personnes) déguisés. Incrédule et interdit, il m'a affirmé 

    n'être au courant de rien! Et pour cause: c'est à la salle de spectacle inaugurée entretemps que notre événement

    festif aurait lieu, pas dans ce restaurant de standing, même si le traiteur retenu s'est ensuite montré à la hauteur.

 

 

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