UNE JOLIE CHAMBRE

Comme dans les "Fantomas" ou les fims de Peter Sellers
Comme dans les "Fantomas" ou les fims de Peter Sellers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une autre version de 

gentleman-cambrioleur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lors d'une - très belle - étape récente, nous avons eu le bonheur de remarquer que la direction avait fait le même choix que nous.

En effet, à LF, la literie datait de Mathusalem, avait connu le Juif errant et sentait le bouc émissaire. Christine l'a donc renouvelée en commandant en ligne. Soit dit en passant, les marges de départ doivent être "coton" (forcément) vu le rabais consenti: 70 % sur le  prix catalogue. Et il s'agissait d'une grande marque.

 

Les mêmes sommiers et le même matelas (en une seule pièce chez nous et en deux moitiés à l'hôtel, permettant de scinder le "king-size" en deux lits jumeaux si le client le souhaite) nous ont permis de passer une nuit parfaite, du type "confort très ferme", celui que nos vieux dos meurtris par le maniement de la houe et du sécateur préfèrent.

 

Mais nous avons surtout découvert une variante amusante du passe-plat ou de la cassette de feu ouvert à deux faces visibles: l'armoire qui ouvre devant et derrière. La porte du côté de la chambre à coucher donne sur un grand rangement où les sorties de bain attendent le client (voir plus bas dans mon texte)  et ... une porte identique s'ouvre (dans l'autre sens) du côte de la salle de bain. Nous n'avons pas risqué la traversée directe ...

 

Dans les années '80, j'avais accompagné un groupe de microbiologistes et d'infectiologues au centre de recherche de la société Beecham - ceux qui ont fabriqué le Bovril et le Brylcreem. A Brockham Park, nous leur avions organisé un rendez-vous avec le sympathique et avenant George Rollinson, que je connaissais bien, et avec M. Batchelor. Ils firent tous deux partie du quattuor (avec Nayler et Smith) qui a synthétisé les premières pénicillines, après avoir isolé le noyau de l'acide aminopénicillanique.

Du très beau monde donc, d'un niveau scientifique exceptionnel.

 

Pour marquer le coup, nous avions mangé un soir au "Indigo Jones", une des tables en vue de Londres, maintenant disparue, et avions assisté à une représentation du musical "The Cats". On ne s'était donc pas foutus d'eux .... 

 

Nous résidions dans un luxueux hôtel du quartier de Kensington (!), avec vue sur le parc et bubble-bath dans toutes les chambres.

Au moment de terminer le check-out (la carte de crédit de la société m'avait été confiée), deux surprises m'attendaient. Non, pas le montant de la note, nous étions prévenus, mais bien deux événements piquants.

Tout d'abord, un de nos participants s'est aperçu qu'il ne trouvait plus ses billets d'avion (offerts) et m'a prié de "faire le nécessaire ". C'était pourtant un grand garçon.

Et ensuite, le gérant de l'établissement m'a signalé qu'il manquait un peignoir en éponge! 

 

Après une enquête diligente, le patron d'un labo privé de la côte belge m'a indiqué négligemment qu'il pensait que cet item faisait partie des accessoires publicitaires laissés à la discrétion du client. Nous le lui avons offert ...

 

Pour les tickets, mes recherches furent plus longues et j'ai fini par obtenir in extremis l'autorisation de ramper sur le tapis roulant de la zone d'embarquement de Gatwick pour récupérer un bagage de soute déjà en route vers les cales de l'avion: les tickets s'y trouvaient, de fait! 

 

La néphrologie mène à tout! 

 

 

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