VOTRE LEON, CE JUNGIEN

 

 

 

 

 

 

Je pense que le grand précurseur suisse

avait également influencé Nicole Werbrouck.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sigmund Freud rattachait notre inconscient à des événements vécus personnellement, souvent suite à des processus de frustration venant de notre vie consciente.

 

Jung, si je l'ai compris, évoquait plutôt la complémentarité des deux niveaux. Notre inconscient, chez lui, est surtout collectif, lié à notre appartenance à une grande espèce ... l'homme.  Il est le fruit du vécu universel, du passé de notre genre. C'est toute la problématique des mythes universels. Et ... Dieu sait (!) si mon ADN celte et germain en est confit. 

 

Il ne faut pas confondre ce concept avec des phénomènes de "télépathie", où certains mécanismes communs nous permettraient, sans communication de nos sens, même à l'état subliminal, de comprendre ce qu'un autre, ou des autres, ressentent en même temps que nous

et nous le font savoir. Ca, c'est du pipeau pour mon esprit "raisonnable" ou tout au moins raisonneur. 

 

J'ai fait un rêve cette nuit, bref, et juste avant mon éveil matinal. Je l'ai décrit à Christine au moment-même et m'en souviens donc fort bien.

 

Le titulaire d'un numéro de cirque, dans un spectacle itinérant à dominante bleu foncé (?), nous annonce comme une catastrophe que tout le matériel, tous les accessoires nécessaires à son apparition ont été irrémédiablement endommagés et que cette partie du programme est devenue impossible. Je n'en sais pas plus.

 

Il m'apparaît que ce rêve parle de mon frère. Cette évidence s'est imposée à moi dès le début d'une tentative d'explication. Par pudeur (moi!), je ne vous en dirai pas plus sur les significations qui me viennent à l'esprit.

 

Mais le lien à Thierry est évident pour les deux raisons suivantes.

Le cirque évoque immédiatement chez moi la figure du clown, un personnage de la troupe que j'adore et respecte beaucoup, y compris dans ses excès.

 

Or, un ami cher, aujourd'hui disparu, avait entendu parler de mon frère en ces termes: " (...) le type à la tête de clown et qui porte toujours des costumes venant de chez Makro ....". On ajoutait d'autres considérations tout aussi superficielles et mesquines. Les petits bourgeois et les petits sous-chefs de bureau resteront toujours égaux à eux-même. C'est vrai que Thierry, atteint de vitiligo - comme beaucoup d'entre les membres de notre famille - et chauve depuis longtemps, ressemble par certains côtés au visage triste du clown blanc, moins le gros nez rouge. Et c'est vrai que l'élégance vestimentaire ne constitue pas notre priorité, ni à lui ni à moi. Nous sommes vêtus de propre néanmoins. 

 

Et son épouse n'apprécie plus trop les sorties au restaurant avec lui, jadis pourtant fréquentes, car "Il y ferait toujours le clown", d'après elle. On ne lui donne pas totalement tort, pour être honnête, à sa femme. Thierry et moi chérissons les réflexions un peu taquines, volontiers burlesques, exprimées sans trop de retenue et je comprends que cela mette parfois mal à l'aise. Nous, cela nous amuse.

 

Enfin moi, mon clown de frérot, je suis un peu désemparé devant ses ennuis de santé.

J'aimerais beaucoup qu'il reprenne au plus vite toute la gamme de ses facéties et de ses pitreries.