Les charmantes jeunes femmes
de ma statuette illustrent de
leur pose statuesque
tout l'art de la statuaire.
Ma mère, on le sait, est native de Koksijde / Coxyde.
Un couple très sympathique, les époux Dieusart, y ont tenu pendant longtemps un magasin qui vendait des produits d'artisanat oriental, de la brocante asiatique et des bijoux de fantaisie, à l'enseigne du Strandjutter. Erudits, grands lecteurs, voyageurs impénitents, ils étaient aussi de redoutables ... vendeurs. Ma mère, comme la sienne avant elle, est une spécialiste de l'achat impulsif et se ferait parfois plumer pour des babioles. Elle leur a acheté BEAUCOUP de choses, dont des pièces indiennes et indonésiennes de toute beauté.
Je ne crois pas qu'il s'agit de pillage du patrimoine de ces régions, mais plutôt de copies actuelles sans réelle valeur marchande, naïves parfois, élégantes toujours.
Cette paire de beautés partiellement dénudées, qui auraient plu à "Tonton", ont tout d'abord trôné au sommet de l'escalier qui menait aux chambres du deuxième étage de la villa au littoral belge. On les admirait - ou bien on passait sans les détailler - chaque fois que nous grimpions. Ensuite, je les ai exposées à Wemmel ... mais je ne sais plus où. Arrivé à Corneilla, je les ai accrochées au mur du salon, de couleur rouge basque, où elles avaient fière allure.
Et, tout d'un coup (all of a sudden), il m'a pris l'envie de créer comme un petit temple hindou à LF, ou en tout cas un pan de mur. Deux pieux traités, une traverse, de la visserie et un sac de mortier prêt à l'emploi ... voilà le travail. J'avais déjà abondamment préparé le bois contre les attaques possibles de la vermine et il a suffi d'une tuile dite toulousaine (la briquetterie est chaurienne, en fait) montée sur silents blocs artisanaux pour finaliser le tout.
Joli, non?
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