Les épaules vous expliqueront
tout de la verticalité des
rayons solaires ....
Le dos souffre beaucoup, et une grande marque de matelas suffit à peine à me donner une nuit de récupération acceptable. Néanmoins, nous allons créer une tête de lit, et un ciel tant qu'à faire, originaux, en palettes de récupération. Celle que vous voyez n'est rien moins que le reliquat de la palette MWF sur laquelle Saint-Gobain a fait acheminer les dernières bouteilles utilisées pour la mise de notre rosé. Quant au bitoniau (Pierre Perret a presque 83 ans entretemps) posé par-dessus, il s'agit d'un accu Ni-Cd (ou hydrure métallique) commandé on-line sur un site d'apparence ibérique et qui nous est venu de Chine (en même pas 10 jours) pour le tiers du prix de la rechange allemande d'origine. Ma vieille visseuse (sans faute d'orthographe de type freudien, comme les slips), achetée au début de mon séjour à Wemmel (1989) fonctionne encore bien, sur ses premiers charbons, mais ses accus déclinent, surtout l'un d'eux. I blame it on "le fameux effet mémoire" mais je pense que les contacts doivent s'être oxydés aussi. Je me suis donc offert une DeWalt sans balais mais nous avons donné un coup de jeune à l'ancêtre, pour pas cher.
Pour les palettes, c'est une autre paire de manches. On me les reprend 6 euros seulement (facturées 9), moins cher que si j'achetais le bois, même brut. Mais, alors que j'espérais les "démonter" entièrement, c'est un travail de Titan. Outre qu'il faut un coupe-boulon, une masse, un pied-de-biche et une bonne scie circulaire électrique, on y passe un temps fou et on y laisse une énergie de dingue, par 42 °C au soleil, avec les taons en prime. Il m'en faudra au moins huit pour réaliser le mobilier que j'envisage. Donc, je me contente de les ramener à leur plus plate expression, de les solidifier, les traiter contre la vermine, les teinter dans la nuance "wengué" et on verra bien après.
Je vous sais fidèles à ce blog, donc, suite au prochain numéro.
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