SHOSTA, BIEN SÛR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ceci est une nouvelle tentative

pour contourner l’adversité des logiciels. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jimdo, notre hébergeur, n’est plus que partiellement compatible avec les anciennes versions de Windows, d’une part ; et le vieux PC de Christine, qui trône à présent dans un coin du dressing à LF, d’autre part, n’est plus ce qui se fait de mieux … et le clavier non plus. Résultat, des fausses manoeuvres minimes effacent des pans entiers de texte, pourtant sauvegardé.

 

 

Je reprends donc celui-ci, utilisant un traitement de texte que je manie moins bien, et appliquant la technique éprouvée et éculée du copié/collé.  Enfin, des « loupes » de + 3 dioptries, que je porte en pince-nez, ne sont pas totalement adaptées à la distance qui me sépare de l’écran et à la taille de celui-ci. Je me fais l’effet de Camille Claudel brassant sa glaise ou faisant éclater le marbre dans des conditions épouvantables, le talent en moins.

Il en faut, de la persévérance, pour composer ces modestes billets.

 

Un des Michel de ce blog - et je les chéris tous – a le chic d’intervenir chaque fois à bon escient, et de me faire des petits cadeaux pleins de finesse et d’à-propos. Ne l’ayant plus vu depuis mon anniversaire – si Lou Reed a pu passer pour le « King of New York », Michel est celui, bien vivant, de Hasselt – je lui ai fait un mail rapportant tous les récents événements majoliens, heureux ou otherwise. Nous en avons ensuite débattu de vive voix, au téléphone.

 

 

Il savait combien mes deux haut-parleurs me satisfaisaient et à quel point le vieux duo de chez Arcam (Alpha 8) arrive à les driver, malgré son âge. Il m’a donc envoyé un coffret de cd’s « à la Michel » : pas d’esbrouffe (un vieil enregistrement) mais de la qualité (Quartet Borodin et remastering élégant en 2003, par des Britanniques). 

 

Chostakovitch n’est sans doute pas le plus accessible des compositeurs russes du 20ème siècle. Mais il me charme toujours et on exagère son caractère extrême ou hermétique, même pour les oreilles d’un simple mélomane comme moi, ni musicien ni musicologue émérite. Entre les exécutions de ses symphonies, par Haitink, par exemple, les interprétations qu’à faites de lui Keith Jarreth, ou Jean-Guihen Queyras, c’est un musicien que j’écoute très souvent.

 

Et badaboum, voici 13 quatuors à cordes – il en a composés 15 je crois – qui s’offrent à mon faisceau laser. Dès réception – le courrier chevauchait en … Amazon – je me suis délecté du premier CD (les numéros 1, 3 et 12). Le son est plein et précis, et, même à un volume considérable, le chuintement du bruit de fond est à peine perceptible durant les silences. La bande analogique a bien été retravaillée. Lors des moments plus tonitruants, et le bon Dmitri les affectionne, on se croirait en direct.

 

Michel se plaint de troubles auditifs, nous avons le même âge, et il m’avait offert un ensemble « casque audiophile et ampli avec DAC pour casque » de qualité, contribuant à concilier plaisir d’écoute et paix des ménages. Je m’en sers beaucoup à Corneilla où la promiscuité acoustique est grande. A LF, où les murs du garage me font office de panneau isolant phonique, il me sert sur un … plateau du pur bonheur pour mes platines.

 

 

Merci encore, Michel.

Bon choix, greatly appreciated

 

 

 

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