KIMAPLU ... MUCHO

Enorme bouteille, de 75 cl pourtant!
Enorme bouteille, de 75 cl pourtant!

 

 

 

 

 

 

 

 

Un petit blanc en terrasse ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce blog s'éloigne de plus en plus du sens commun, du commercialement correct, du macronisme. Il vous livre de plus en plus une version brute de décoffrage de Léon, le vrai.

 

Quelques lignes du Zim me hantent:" Fearing not that I'd become my enemy. In the instant that I preach. My pathway led by confusion boats. Mutiny from stern to bow". Je ne sais trop pourquoi. En fait, l'état de santé de mon frère me préoccupe beaucoup. Il est fluctuant et des événements intercurrents (une infection urinaire) semblent influer grandement sur son état d'éveil , ce qui n'a pas trop de sens , médicalement parlant. 

J'espère simplement que la "mutiny from stern to bow" décrit la rebellion de ses connexions synaptiques(ou chimiques) qui veulent reprendre leur cours normal, lui qui est un plaisancier chevronné. 

 

La semaine prochaine, je fais l'aller-retour vers la Belgique pour lui rendre visite. 

 

Entretemps, on se donne bon moral comme on peut, et on y réussit.

 

Je vous montrerai des images; demain sans doute, de la tête de lit et des chevets que nous montons, en réutilisant des paletes WMF, principalement celles qui transportent les bouteilles de Saint-Gobain depuis une bonne dizaine d'années. Le plus dur est de les démanteler, car les pointes sont prévues pour supporter jusqu'à 1,2 tonne.

 

Là, pour l'heure, je me suis mis à siroter une très grande bouteille. Les "Auslese" numérotés de Carl von Schubert portent le code du fût qui les contenait et signent le sommet de sa production. Avec Michel Ingels, et parfois Xavier, Yves, Axel , d'autres encore, nous lui rendions visite au moins une fois par an, le 15 août d'habitude. Nous qui sommes tous des athées profitions des fêtes mariales en Belgique catholique pour rendre visite aux Mosellans réformés, qui travaillent à cette date. On allait chez Egon Müller (le papa) aussi. 

 

Là, cet Herrenberg de 1989, une jolie année dans la Ruwer, est irréprochable. Le liège était pourri de chez pourri, sorti en trois fois, mais le niveau n'a pas bougé et il n'y a pas de faux-goût. Je n'ose penser à la fraîcheur ajoutée si nous avions déjà profité d'un Drehverschluss, une capsule à vis!

 

Vous voyez vous-même la robe vieil or. Le nez, légèrement poussiéreux d'abord, évolue très vite vers le menthol, l'eucalyptus, l'abricot mûr et la banane des îles (quelles îles?). La bouche est souple, légère et la finale (avec un peu de tannin !) perdure encore et encore. 

 

En outre, ma photo est jolie. J'ai laissé faire les algorithmes des Japonais, et ai aussi ajouté un cliché avec f/1,8 d'ouverture mais le bokeh n'en est pas esthétique. Celui-ci est le plus réussi.

 

Allez, skol. Hat gut geschmeckt.

 

 

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Comments: 1
  • #1

    M du Limbabwe (Saturday, 01 July 2017)

    Superbe photo, et quelle belle robe de vieil or pour la star de ton petit mot tant apprécié ...