HORA FUGIT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon ami Yves, le seul de ce nom sur ce blog

et également l’unique parmi mes amis proches,

est passionné par le temps, celui qui s’écoule,

celui … qui nous attend comme le chantait Brel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le sien, de temps, a connu un changement important : l’heure de la retraite, justement. Son horloge carriérologique a sonné le signal du terme accompli. Oh, il conserve bien l’une ou l’autre petite consultation, pour la bonne bouche, mais, by and large, c’est la sympathique Charlotte qui reprend ses fonctions dans le service du professeur Dewit. A propos, Stéphane, toi aussi, bientôt …

 

Yves a toujours aimé les montres. Pas uniquement celles qui donnent l’heure exacte, non, aussi celles, qui, imprécises, rythment notre vie au gré de leurs engrenages complexes, de leur balancier, de leurs petits rubis  Il les aime pour elles-même, en elles-mêmes et pour la notion abstraite de ces moments qui s’enfuient.

 

Yves ne compte quasiment que des amis parmi les gens que j’ai rencontrés, ou au moins des sympathisants. Chez les femmes, il suscite toujours en plus un intérêt particulier, pouvant aller jusqu’à la convoitise. Ce n’est pas qu’il soit costaud, ou un réel éphèbe, ou un séductur impénitent.

 

Il possède du charme.

 

A l’heure de  son départ officiel, il y a eu DEUX fêtes : une séance académique pour laquelle je n’ai pas pu quitter mon Roussillon lointain, et une autre, plus conviviale, dont je fus. Christine m’y a accompagné et vous avez découvert cela en images à la mi-mai.  A la première, la direction de l’hôpital, qu’il a pourtant servi avec fidélité et compétence pendant plus de 30 ans de sa vie, brillait par son absence. Mais il est vrai que les cuistres abondent dans les « hautes sphères ». A la seconde, l’arrière-ban de ses fans lui a offert un globe terrestre et …

une de ces montres qui n’en sont pas.

Un écran électronique affiche l’heure, à cinq minutes près et … en toutes lettres.

De fil en aiguille, le concept s’impose à la chose, toute virtuelle qu’elle soit.

 

Sacré Yves !

 

 

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