ET DANS LA FAMILLE FAUCON, JE ... RECLAME

 

 

 

 

 

 

Les plus férus de cynégétique aviaire parmi vous

se tordent à présent de rire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En effet, par analogie, on dit que le faucon "réclame" lorsqu'il lance son cri aigu répétitif, khi-khi-khi. Pour l'espèce appelée crécerelle, c'est justement ce son qui lui vaut son nom. La première fois que j'en ai observé beaucoup et de près, c'est quand le Denis de ce blog nous avait invités dans la maison de famille à l'Île d'Yeu. Les faucons y abondent, sont peu farouches le long des sentiers et chassent sur les buissons et taillis de la frange côtière. On en voit des dizaines sur une journée "faire la croix", ce vol stationnaire aussi appelé "vol du Saint-Esprit" qui leur permet d'observer de haut le petit monde comestible d'en-bas, avant de piquer sur les proies. Cela rappelle François Hollande qui regardait les "sans dents" depuis son trône élyséen. Bon d'accord, lui, c''est toujours au Mali qu'il finissait par lancer ses Rafales.

 

Ce qui m'a stupéfait à Argelès, outre l'absence des volières de son député-maire, c'est la précision de la ligne de vol de mon faucon. D'une part, on ne sort pas Pierre Aylagas de son enclos le dimanche, pour ne pas effrayer les stagiaires. D'autre part, notre oiseau de proie a estimé sa trajectoire dès qu'il a aperçu le poing tendu, et aucun ajustement de dernière minute n'est nécessaire. Il se pose de manière rapide mais douce, sans heurt. Il faut diablement bien serrer sa récompense pour qu'il ne l'enlève pas prestement. Une fois l'émotion d'accueillir le faucon passée, on ne se lasse pas d'observer la rapidité de son envol, en léger piqué avant de remonter, décrivant ainsi un segment de courbe plutôt qu'une ligne droite.

 

Quelle beauté !

 

 

 

 

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