J'AI EMBARQUE UNE LORELEI

 

 

 

 

 

 

Cap sur la rive gauche du Rhin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme vous le lirez en temps utile, nous avons "merdouillé" autour de Coblence, comme je l'ai fait il y a un mois autour de ... Lyon, me retrouvant devant Notre-Dame de Fourvière, tout en haut de la colline, alors que j'espérais rejoindre St Etienne au plus court! 

 

Cette fois, je comptais trouver le confluent de la Moselle et du Rhin, le fameux Deutsches Eck, à l'heure de pointe! En fait, nous avons été très heureux de terminer à Boppard, après avoir flirté avec les berges mosellanes pendant une demi-heure. C'est joli Boppard, mais on ne peut pas aller de là à Rüdesheim à pied sec! Plus nous roulions vers le sud, en-dessous de paysages grandioses et le beau bleu du ciel

rhéno- palatin couvrant nos têtes (sans la capote), plus il devint évident que Michelin ne se trompait pas: ni à Bacharach, ni à Bingen, il n'y a de pont sur le Rhin . En fait, cette tragique situation prévaut de Coblence à Mayence.

 

Je suppose que les Allemands ont ainsi voulu empêcher Giscard de rejoindre l'autre rive. Il ne me plaît pas non plus, à moi, le vieux chauve sans pudeur morale aux fantasmes érotiques aussi lisses que son scalp. Heureusement, dans sa grande sagesse, Fritz a par contre implanté des bacs qui permettent d'embarquer quelques véhicules d'une rive à l'autre. Et nous, fûtés comme le petit, avons choisi le paysage du château de Pfalzgrafenstein pour rejoindre le côté de la Hesse, à hauteur de Kaub. Il m'en a coûté 5,60 €, somme nécessaire à faire naviguer et la voiture et sa propriétaire. Mais je ne regrette pas l'investissement: que c'est beau, vu du milieu du courant, entre l'arrivée de deux péniches fluviales gigantesques. 

 

Une fois le ponton d'accostage derrière nous, il ne nous restait que trois petits quarts d'heures pour passer devant Schloss Johannisberg et Schloss Vollrads, trouver Oestrich-Winkel et gravir le coteau, malgré une Umleitung monstre au centre du patelin, rendant invisible la signalisation des Schildmasten, pour découvrir notre chambre d'hôtes. 

 

J'ai résisté à l'appel des sirènes du romantisme allemand,

mais pas à celui du Kabinett qui attendait pour l'apéro.

Zum Wohl! 

 

 

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