COBBOLD GOES SOUTH

Image repiquée sur le site, permission conditionnelle
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We get by,

but it becomes easier 

with a little help from our friends ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

David Cobbold est (était) un citoyen de sa très gracieuse majesté. Je pense qu'il souhaite à présent prendre la nationalité française en guise de protestation contre le Brexit. C'est étrange, tous les Britanniques que je connais refusent ce revirement irréfléchi de leur gouvernement, alors que la motion a été majoritaire lors du référendum. Peut-être est-ce que le hasard ne m'a donné en amis que des British intelligents! Mais pourquoi vouloir devenir un "Frenchie", my Goodness?  Les cendres de Claes, qui battent encore un peu sur mon coeur, ne veulent bien sûr pas m'associer à Oranje, mais certainement pas à la fleur de lys non plus. 

 

Il est sorti des public schools et a étudié les beaux-arts. Il peint bien, a le sens du beau et un penchant pour l'élitisme. Il aime la peinture, bien sûr, et est un bricoleur très adroit de ses mains, ne rechignant pas à se donner du mal pour monter un mur sec (grand appareil) ou poser des carrelages décoratifs. C'est un passionné de jazz. Il est motard convaincu, préfère de loin le rugby au football et partage sa vie entre un appartement en région parisienne et une très belle propriété campagnarde dans cette Lomagne qui hésite entre le pays garonnais et le Gers gascong', cong'. Sa compagne, une ancienne psychologue, et lui transportent leurs pénates de l'un à l'autre au gré des saisons et des opportunités. 

 

Il laisse couler du sang du Northumberland (enfin, avant) dans ses veines, allongé de la bière du Tyneside, mais aussi des hématies calédoniennes. Tout naturellement, arrivé en France, il s'est occupé de bibine, comme tous ses  compatriotes. L'absence de cette annonce qui glace le sang: "Time, gentlemen" et de la cloche qui l'accompagne, explique aisément cela.

Il a été un des "side-men" de Steven Spurrier dans son caveau de la Madeleine. Il a été cadre d'un grand négociant en champagnes au nom faisant allusion à une dame qui a perdu son mari à cause de ses mauvaises dents. Il collabore à présent à divers media, en free-lance, et donne des cours de formation pour le compte de toute une série d'organisations internationales.

 

Nous ne sommes que très rarement en désaccord sur le vin: il possède à l'extrême ce côté "no nonsense" des Anglais.

Nous ne sommes que rarement d'accord sur des sujets de société: il est un vrai libéral, au sens anglo-saxon de ce terme, et, à l'inverse de ce que prétendait Hollande (sans le mettre en pratique), il ne "déteste pas du tout les riches".

Il pratique le "politiquement correct" et l'understatement comme un vrai "chien de sa race", et s'offusque parfois de mon manque de retenue et de pudeur.

 

Moi qui ignore en principe (je vous le jure) les sentiments d'envie et de jalousie, c'est peut-être lui qui pourrait les susciter le mieux dans mon esprit: il a 10 ans de plus que moi, mais reste svelte et athlétique, dynamique, enthousiaste et ... handsome, un véritable chouchou de ces dames. Attention une fois qu'il vous embarque sur le tape-cul !

(Pour les non-initiés, on appelle ainsi la place arrière sur la selle d'une moto un peu sportive ... comme les siennes).

 

 

Et voici ce qu'il écrit le 24 juillet dernier dans un billet paru sur le blog des 5 du vin :

 

Coume Majou, La Loute 2012, cépage carignan, Vin de France

 

J’avais des réticences à parler du vin d’un ami, mais pourquoi reléguer dans un ghetto ses amis vignerons?

Je suis largement capable de dire que je déteste ce vin si je le pensais.

Bouchon en verre, donc déjà un très bon point. Robe encore très jeune pour un vin qui frise les 5 ans d’âge. Nez intense, davantage que le vin précédent qui est pourtant plus jeune et de la même région, mais pas du même cépage probablement. Celui-ci évoque les baies sauvages, le sous-bois, l’iris et la réglisse. Magnifique texture en bouche, alliée à une très belle fraîcheur. Aussi long que gourmand, avec une très belle finale au parfait équilibre. Un excellent vin avec de la finesse et une sacrée présence, qui fait mentir plein de médisances sur le carignan en particulier, et sur les vins du sud en général. Je vais tâcher de connaître son prix pour en acheter mais je crains qu’il n’y en ait plus! 

Nous avons fini la bouteille avec un chili con carne pas trop épicé, et cela allait très bien.

 

Les plus : l’intensité des arômes et des saveurs, la fraîcheur, l’originalité, le bouchon en verre

Les moins : r.a.s.

 

Ben mon cochon, si ceci ne te fait pas plaisir, qu'est-ce qu'il te faut? 

Je précise qu'il reste moins de 200 bt de cette cuvée au domaine et que son rendement fut de 8 hl/ha environ.

Elle a été mise sans ajout de soufre et n'a reçu au total que les 3-4 gr/hl de sulfites au moment de l'encuvage. 

Elle coûte 35 € TTC départ cave.

 

NB: Nous ne livrons pas les cavistes en France, sauf un, en face de la tombe de Jim Morrison.

 

 

 

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