WEEKEND FINI, MAIS PAS LE PONT

 

 

 

 

 

Il suffit de savoir attendre

 

 

 

 

 

 

 

 

A la fin du XIXème siècle, la plage de LF était sans doute la lus huppée de l'Aude. Elle fut aussi la première à recevoir des vacanciers oisifs, et est restée une des plus longues, avec ses 8 km de sable fin. En marge, le spot des Coussoules permet aux fanatiques des sports de glisse aquatique (windsurf et kitesurf) de s'ébattre et de concourir pendant la fameuse semaine du "Mondial du Vent" qui se tient en avril.

 

J'avoue grandement préférer les périodes de l'année plus calmes, notamment lorsque seulement 70 indigènes se partagent les quelques habitations occupées, durant l'hiver, à ce qu'on dit.

 

Dimanche, une fois que les visiteurs éphémères eurent commencé leur lente migration vers les véhicules, égrenant leur colonne tout au long de la rue principale, nous sommes allés, à contresens, au bout des pontons du front de mer pour admirer la colline qui se couvre d'orangé. En effet, le soleil qui se couche dans notre dos, généralement à l'ouest de la rose des vents, réduit progressivement la clarté qu'il accorde à la falaise. 

 

Les commerçants se plaignent de la relative défection des estivants: ils étaient peu nombreux avant le début août, et ce mardi qui signe la fin 

du long pont du 15 a des relents de fin de saison, déjà. Je ne suis pas prophète ici, pas plus que dans mon pays à moi. On nous dit que l'Espagne a fait le plein et l'argument du "manque d'argent" et de "la crise" ne me convainc qu'à moitié. C'est sûr que personne ne "se lâche" comme avant et les belles additions diminuent. Mais un accueil un peu plus chaleureux, des heures de fonctionnement un peu plus étendues, une amélioration de la pratique des langues et notamment de l'anglais, une place plus visible faite aux produits frais, régionaux et de qualité et surtout une plus grande originalité dans ce qui est proposé sur les cartes, voilà qui serait de nature à attirer les nationaux comme les étrangers, notamment les millions d'automobilistes venus du nord qui transitent pour rejoindre leur dose annuelle de lumens solaires. 

 

L'année 2017 ne restera pas dans les annales comme un instant d'affluence et d'opulence.

Ce ne sera pas pour moi un millésime "porteur" à la vigne non plus.

Soyez certain pourtant que tant la Champagne que le Bordelais réussiront encore,

et pour la dix-septième fois, leur "millésime du siècle".

 

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