"Onze heures du mat', j'ai des frissons,
une envie de sauciflard et de houblon ...
Chacun fait ce qui lui plaît, en somme."
(presque comme un chagrin d'amour)
Si j'ai tout à fait renié Renaud Séchan, l'imposteur alcoolique, par contre, Gainsbarre continue de régner, lui, sur mon imaginaire.
Quand notre ami Michel Smith a révélé qu'il appelait Mme Banyols: "Marilou", tout naturellement ai-je commencé à construire des cadavres exquis autour de ce surnom.
Or, ce soir, la sommelière vient nous rendre une visite amicale à LF. J'ai donc passé une partie de ma matinée à une petite "mise en place" qui me permettra d'être à table avec ces dames. Au menu: Egon Müller à l'apéro, tout nu sans accompagnement. Pour commencer, le rosé
Cuvée Roman afin de mettre en valeur un petit homard puce décortiqué avec sa sauce à l'estragon, en chaud et froid. Ensuite une pause sans vin: bisque de homard à l'Armagnac. On reprend sur du "Alejandro" et du "Coume Majou" en marge d'un jambon sec de Lozère
(Boucherie du Quartier, à Marvejols, chez Bruno Alle). Enfin, mijn echte eigen bereiding van 't Vlaamsche stoofvlees, la carbonnade à la flamande, verra du "Dr Parcé" (du temps d'André) et encore du"Coume Majou". J'ai découvert ce dernier petit producteur chez un caviste bruxellois, à l'enseigne de "Le repaire du Sommelier " et cela m'a bien plu. Ce n'est pas cher, en plus. Nous terminerons par une mousse au chocolat belge, parfumée délicatement (enfin j'espère) au gingembre finement haché, et "re-Coume Majou", en VDN cette fois.
Mais là, j'avais fait une pause bien à propos, que Christine a coulée dans les pixels, faute de bronze.
Le verre est celui du salon de Patrick Böttcher et la bière est, forcément - mon patronyme est Charlier - une "Jambe de bois".
Ewel, kadèï, 't ieft gesmôkt. dienen Charlier me' zen 'awten bien!
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