LA CUVEE DU FREROT

 

 

 

 

 

 

 

La cuvée TC 2016,

dédiée à mon frère 

afin qu'il continue à se remettre,

a vu le jour vendredi dernier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est lui qui m'avait présenté à Patricia Verhegge, sans doute une de ses meilleures amies, avec qui il a fait ses études de vétérinaire à Cureghem. C'est lors du "baptême" (bizutage en France) de la deuxième année que nous nous sommes rencontrés. Cet événement eu quelques conséquences, notamment pour Johan et Loïc.

 

Elle va le voir régulièrement et son jugement est sûr, empreint de sympathie mais objectif.

Voici ce qu'elle m'a écrit, dans son style direct et précis:

 

"Je sors de chez ton frère, qui est métamorphosé. 

Nous avons eu une conversation tout à fait normale. Il m'a parlé (en vrac) de Denis* et de son expédition automnale vers l'Espagne, du resto que nous avons raté en mai mais que nous allons faire l'an prochain (y compris son nom, le prix du menu et le nom de la personne qui le lui avait recommandé), de Pairi Daiza qu'il regrette amèrement d'avoir raté, de l'anniversaire de Mina, de ses derniers tests psychologiques de ce matin (bien meilleurs que ceux de la semaine dernière), de ses cactus (cacti?), des Arcs et de son envie d'y partir skier en janvier, etc...

Il m'a expliqué que l'équipe à Brugmann n'est pas pressée de le renvoyer chez lui, parce qu'il y a encore des pans entiers de sa mémoire (entre autre ceux qui couvrent son vocabulaire) qui sont dans le brouillard.

Bref, un Thierry qui commence à ressembler furieusement à l'ancien.

Il a aussi évoqué son problème d'il y a 15 ans, et le fait que sa récupération est plus laborieuse cette fois-ci.

Je lui ai fait remarqué qu'il a effectivement ... 15 ans de plus, ce qu'il a accepté comme explication."

 

(* "Denis" est le compagnon de Patricia, les autres éléments font tous appel à la vie réelle et représentent des jalons dans notre existence au

    quotidien)

 

Il me semble que cet avis autorisé recoupe largement les autres rapports qu'on me fait. J'écrivais il y a plusieurs semaines que "Il faut laisser à Thierry le temps de redevenir Thierry" et Patou traduit cela par "un Thierry qui commence furieusement à ressembler à l'ancien".

Youpie, je retrouve mon frère; nous retrouvons aussi notre très cher AMI.

 

J'aimerais que quelqu'un, parmi ses visiteurs, puisse lui montrer l'image de "son" étiquette. 

Le vin, encore un peu "secoué" par sa mise, ne contient plus aucun sulfite (SO2 total < 10 mg/l, sous le seuil de détection du labo). Nous l'avons donc un peu filtré cette fois, avec soin. Sa robe est carmin luisant. Le nez est sur la griotte, avec encore une pointe d'évent pour l'instant. Les opérations de mise génèrent parfois un peu d'aldhydes, fugaces. En bouche, une belle harmonie entre une acidité correcte, des tanins serrés mais souples, un alcool pas dominant (14,8 vol %) et beaucoup de gras. 

 

Je lui donne quelques semaines pour offrir une très belle bouteille,

toute pleine du grenache mûr qu'il contient.

 

 

NB: Je n'ai malheureusement que 750 cols de cette cuvée, un peu "collector" dès sa naissance.

      N'hésitez pas à nous contacter.

 

 

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