JUSQU'A L'ANNEE PROCHAINE

C'est quoi, des contorsions?
C'est quoi, des contorsions?

 

 

 

 

 

 

Vendredi dernier, nous avons "plié"

le rosé et le blanc en une seule journée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et samedi, le vestige de distillerie de Saint-Feliu, qui accepte encore les marcs, ouvrait exceptionnellement son site jusqu'à onze heures. Yves et moi y avons porté une demi-tonne de marc pas tout-à-fait sec, car je ne pressure pas comme un malade. Dans la foulée, j'ai démonté les goulottes et nettoyé mon pressoir de fond en comble, terminant par un gentil petit coup de désinfectant. Effectivement, j'anticipe une vendange de rouge (au Clots d'en Couloms) extrêmement réduite pour demain et je pense que le chapeau de marc à pressurer dans un bon mois sera tellement peu important que cela ne vaudra pas la peine de mettre le pressoir pneumatique en route. La bonne vieille presse verticale en bois et à bras (comme le bacalhau) fera l'affaire.

 

J'ai tout remonté, positionné les trappes vers le bas et, à l'année prochaine. En fait, il m'est de plus en plus pénible d'entrer et sortir ma grosse carcasse de la cage du pressoir, mais mon approche systématique fait que j'y mets de moins en moins de temps. Dans les autres domaines, chez les vignerons "normaux", c'est un Arabe qu'on charge généralement de cette tâche. Cette façon de parler très éloignée du politiquement correct, dont j'assume le côté "limite" si on refuse de la lire au deuxième degré, indique simplement que c'est rarement celui qui se fait généralement appeler "vigneron" alors qu'il n'est en fait que le chef d'entreprise ou le propriétaire, qui effectue ces corvées. Moi, je les redoute un peu (quatre hernies discales cervicales en phase de "bobo") mais elles ne me déplaisent pas vraiment. En outre, quand c'est fini, je me sens apaisé et ... tout propre aussi.

 

Je suis très satisfait du moût très propre obtenu pour le blanc, provenant de la parcelle de macabeu acquise par Christine à la limite entre Estagel et Montner. Mais nous en aurons moins de mille bouteilles. Il fermente doucettement. Quant au rosé, il s'annonce d'un joli rouge très pâle, mi-pelure d'oignon, mi-cerise.

 

Nous vous tiendrons "au jus", c'est le cas de le dire.

 

 

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