ON VOUS PRESENTE ARTHUR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des animaux domestiques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sans aller jusqu'à les martyriser, je ne suis pas un "homme à chats". Et, à choisir, je préfère de loin les petites chattes.

En outre, notre vie, faite à présent de navettes entre le Riberal et LF, mais aussi de transhumance vers la Belgique et, j'espère, de la reprise de nos tournées de dégustations dans la moitié sud de la France, limite notre disponibilité pour soigner comme il faut un animal domestique.

 

Christine, c'est tout le contraire et je la sens prête à sacrifier beaucoup de confort de vie et à se compliquer l'existence pour le plaisir d'avoir un "pet". Nous en discutons beaucoup et elle connaît ma position autant que je comprends son souhait. Ceci constitue donc un sujet de désaccord majeur mais pacifique. On verra bien.

 

Depuis quelques mois, un joli chat tout noir, mâle et entier, rôde sur le terrain. Il était assez farouche mais les manoeuvres d'approche de la proprio, et notamment la nourriture qu'elle lui offrait, ont fini par l'amadouer. Bref, il y a quelques  semaines, il en est arrivé à se frotter à mes jambes, oui, mes jambes, alors que les félins m'évitent d'ordinaire, même les cougars.

 

Depuis lors, il possède un abri - dit-on une "niche" pour un chat? - douillet près de la porte, capitonné, calfeutré par sa maîtresse et même customisé par mes soins. Il a également hérité d'un minuteur-doseur de croquettes pour les moments d'absence. Je ne vous parle pas de la galère pour en régler l'horaire. Il a fallu l'assistance d'un chef de clinique en maladies infectieuses à l'université de Bruxelles et d'une druidesse très haut placée à la forêt des Carnutes pour y parvenir. 

 

Et il tente de pénétrer dans la maison à tout bout-de-champ. Quand il y parvient, c'est à dire souvent, il s'enfuit dès qu'il m'aperçoit, menaçant et terrible. On dit "terriple" chez les Catalans qui remplacent volontiers le "b" par un "p".

 

La tache rouge qu'il présente derrière l'oreille gauche est une lésion de grattage: il a des puces. Et le fipronil quitte nos,omelettes pour envahir sa nuque. Mon ex-femme, vétérinaire de formation et qui a exercé quelque temps, nous affirme qu'il est déjà assez âgé, qu'il a quelques mauvaises dents et devrait être détartré, et qu'on devrait profiter de la narcose pour le castrer. Elle ne pratique pas par télépathie mais nous a rendu visite avec mon fils aîné, qui est aussi le sien, par un coup du hasard. 

 

On l'appelle Arthur, sans que je sache pourquoi: il ne prend aucun bateau ayant perdu son "self-control" et ne voit pas le monde comme une représentation. Quand Arthur aura subi le supplice d'Abaelardus, ce qui me semble indiquer non pas qu'il ne risque plus de pisser à l'intérieur mais bien que l'odeur sera moins puissante, il se peut que je sois moins strict sur le sujet de sa fréquentation.  

 

Enfin, ma fille vraie, en chair et en os, la ravissante Virginie, la somptueuse Loute, la fantasque Poca, qui compléta mon bonheur d'avoir ses frères ici pendant quelques jours par sa présence à elle, n'a rien trouvé de mieux que de cajoler l'animal. Tout se ligue contre moi.

 

Il n'eût manqué que l'arrivée inopinée de ma mère, la "vioque" de ce blog, pour que le désastre soit complet.

 

Léon déteste les enfants, les animaux et les vieux.

 

 

 

Write a comment

Comments: 0