IL Y EN A MÊME QUI DISENT QU'ILS L'ONT VU VOLER

En l'honneur de Max
En l'honneur de Max

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Il a l' sourire facile, même pour les imbéciles ..."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est sûr qu'il est libre, le collègue de salle de la Loute, Max; Hervé Christiani a raison.

La bonne ambiance qu'imprime "Chef" (car c'est effectivement le chef de cuisine) à son équipe "Aux Petits Oignons" s'est poursuivie jusque sur le terrain de LF. Pourtant, à leur arrivée dans l'aéroport de Carcassonne, il y avait de la Bru dans le détendeur de la Rosières. Nos commis ont néanmoins entamé leur petite virée vers Lloret del Mar et sont revenus réconciliés ... bien! Même plus, quelques péripéties plus tard (annulation des vols de la compagnie low-cost), c'est la coloc' de Poca qui a débarqué et ces demoiselles ont mis le cap sur Milan, via Monaco etc ..., à bord de la Polo familiale et non sur Québec Air en provenance de Transworld, Nord-East, Eastern, Western puis Pan-American. Je ne sais d'ailleurs plus où elles se sont rendues.

Sont fous, les djeuns.

 

Max, lui, est un jeune homme intéressant: compliqué, intelligent, travailleur, appliqué ... et compliqué. Nous nous sommes bien entendus. Il y a une coutume chez moi: quand je peux, j'ouvre des bouteilles de vin du millésime de naissance de mes invités. Allons-y donc pour deux très beaux Bandol rouges de 1993, un grand millésime pour cette appellation, où le roi mourvèdre a réussi à mûrir parfaitement bien.

 

Au Domaine Lafran-Veyrolles - Lafran pour le patronyme d'un propriétaire historique, Veyrolles pour la rouvraie qu'il a remplacée - c'est Jean-Marie Castell (issu de la famille du Domaine Castell-Reynoard) qui élabore un des meilleurs vins du cru tout entier pour le compte de l'adorable Madame Jouve-Ferec, que je salue à cette occasion. Ce 1993 est somptueux: robe encore carmin foncé, nez de vieux cuir, de prune, de cannelle et de futaille de qualité. La bouche est restée dense et les tanins tiendront encore 20 ans. Magnifique.

 

Au Domaine de la Vivonne, ancienne propriété de la famille Lantéri, c'était Walter Gilpin aux commandes. Notre ombrageux bonhomme savait faire du bon vin mais, comme moi à présent, il avait du mal à le vendre. Il a dû laisser la propriété en 2010.

Cet exemplaire-ci, légèrement acajou, présente un nez très ouvert, avec du tabac brun et de la feuille de bois de cèdre, comme dans une boîte à cigares. Tanins souples et séveux. Slurp-miam. Un peu moins costaud que le précédent. 

 

Tout ceci a fait merveille sur le risotto (champignons de Paris et girolles) qui accompaganit des côtes de porc noir gascon élevé en plein air, prélevées "au filet" ... sauf pour Max qui "ne mange pas de porc". Quoi, hallal? Non, mais il veut savoir ce qu'il y a dans son assiette. Compliqué, je vous dis. Il a eu droit à une bavette (onglet) de Simmental.

 

 

Me suis pas foutu de lui, donc! 

 

 

 

 

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