DES SAUVAGES A SALVAZA

Une mère et son fils, qui est aussi le mien
Une mère et son fils, qui est aussi le mien

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"September 2017, Salvaza Airport, weather fine

It was business as usual, in arrival hall 619

O Johan, Johan, because Johan ..."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis que feu l'intriguant Georges Frêche a monté son usine à gaz pour la région, le champ d'aviation de Salvaza, en périphérie de Carcassonne, a été rebaptisé "Aéroport Sud de France", et est passé dans le giron de Veolia. C'est donc eux, qui, in fine, profitent des aides et autres impôts locaux qui servent à payer la différence entre le coût réel d'un vol plus les dividendes versés aux actionnaires de la compagnie low-cost brigand irlandaise qui est la seule opératrice (ou presque) sur cet aérodrome, et le prix très bas du billet.

 

Ne boudons pas notre avantage, "ça nous va bien", à nous les Belges d'Occitanie. Rodez, Carcassonne et Perpignan sont desservies avec régularité et ponctualité, et tant pis pour les avantages sociaux bafoués du personnel de bord, pour les couloirs aériens non respectés, pour la maintenance sujette à caution. Pourvu que le château de cartes (d'embarquement) ne s'effondre pas.

 

Ainsi, accompagné d'une personne de l'autre sexe - je n'ai pas dit "opposé" - qui aurait facilement pu être sa mère, comme c'est le cas pour le nouveau président de la république française et une dame qui est le sosie de feu Mireille Darc (ouh que c'est bas !), un quidam absent de la vieille Europe depuis octobre 2014 et ayant subi un entraînement intensif en techniques de subversion sous-marine ainsi qu'en maniement de bonbonnes sous pression, a présenté sa pièce d'identité au contrôle, alors qu'il provenait de l'espace Schengen. On appelle cela l'état d'urgence ("Ausweis, Bitte!") et Vigipirate, un dispositif qui ennuie et surcharge les forces de l'ordre, les troupes de l'armée de terre et emmerde les citoyens, pour un bénéfice sécuritaire discutable.

 

Mais moi, j'ai été très heureux de le retrouver, ce Johan Charlier,

suppôt de l'impérialisme anglo-saxon ou pas.

Welcome back, my son.

 

 

 

 

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