CORKED AGAIN (RORIZ)

Dommage, beau millésime
Dommage, beau millésime

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chaque fois que c'est possible

(bouteille conservée, temps, opportunité),

je vous montre une image

de désolation bouchonnée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai rencontré Cristiano Van Zeller et sa femme à leur Quinta Vale D. Maria, en pleine rénovation à l'époque, grâce à une visite que leur rendait Dirk Niepoort ... mais ce n'est pas de lui qu'il s'agit! La famille Van Zeller est un "concept" dans le Douro depuis la fin du 18ème siècle. Si j'ai bon souvenir, elle possédait des racines malinoises. Elle fut ainsi très largement impliquée dans la célèbre Quinta do Noval, jusqu'à la reprise par Christian Seely pour le compte d'Axa-millésimes à l'époque. C'est là que je suis tombé dans le moût des lagares un soir de pigeage (1993 ou1994) après que l'agardiente eût fait des ravages.

Mais ceci est encore une autre histoire. 

 

La Quinta de Roriz est entrée elle aussi dans le giron de la famille Symington, qui couvre à présent plus de la moitié de la production du vin de Porto, en 2009. Au moment où j'y suis passé, elle appartenait encore à une branche des Van Zeller, qui m'y ont accueilli. Cette bouteille, d'un beau vintage (2000), remonte à alors. Le climat a posé souci au moment de la floraison, ce qui a limité très fort les rendements. Par contre, l'été fut très chaud avec quelques ondées bienvenues au mois d'août et le temps fut idéal pendant les vendanges. Résultat: un beau millésime de déclaration, mais peu de vin (2.000 caisses à peine pour celui-ci).

 

Je me régalais donc pas avance hier soir, jusqu'au moment où j'ai eu un mal de chien à extraire le bouchon, dur, sans aucune rénitence et d'aspect "bizarre". Au pays de "Monsieur Amorim", comment est-ce possible? La robe pourtant était magnifique au moment où le vin doux gicla dans le décanteur. Hélas, le nez fut d'emblée bouchonné et tout le vin était en plus marqué par des arômes parasitaires. On a eu le malheur, Christine et moi, d'en prendre une gorgée en bouche malgré tout et cette impression très désagréable (véritablement comme du moisi) est restée présente pendant dix minutes au moins. Il nous a fallu une bonne rasade (et plus d'une) de Manzanilla passada pour se refaire! 

 

Encore une très grande bouteille (valeur marchande actuelle entre 60 et 70 euros) gâchée par le liège, et au pays du liège! 

 

 

 

 

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