MIEUX QUE TRYBA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quint et Fonsegrives:

les deux font Lapeyre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Emma ou bien ses collègues vous l'avaient annoncé, Majou l'a fait: notre dégustation du 14 octobre a inauguré le très réussi "salon couvert" du restaurant de Sylvain Joffre. Foin de Tryba et ses sumotori ou bien de Lapeyre qui n'en compte pas deux, la structure métallique très aérienne dégage beaucoup d'espace devant le bar-comptoir afin de permettre l'installation d'un joli salon d' "avant de passer à table".

 

Avec l'aide d'Alexandre et d'une stagiaire "apprentie-sommelière", nous avons proposé à la clientèle du restaurant et à la chalandise du marché devant la mairie un aperçu très slurp de la gamme du Domaine de la Coume Majou.

 

Notre blanc de pur macabeu, décimé par le Porcus singularis en 2015 et 2016, dont le millésime 2017 attend de finir sa fermentation malo-lactique pour voir le verre, et ensuite les verres, offrait les dernières bouteilles de sa Cuvée Civale 2014, sans soufre et ayant évolué vers une touche de noisette (sotolon léger) et beaucoup de rondeur, bien à l'abri de toute acidité malvenue.

 

L'Eglise 2014 faisait ses premiers pas dans le monde: dominante de grenache, aucun collage et pas de filtration. On peut encore attendre un peu mais le fruit est bien là.

 

La Cuvée Majou, notre porte-drapeau, était présente en 2009, le millésime que nous commençons à proposer en restauration, et aussi en 2015. Le premier cité a eu les honneurs du Guide Hachette et s'ouvre joliment pour le moment, après 7 années de bouteilles. C'est certainement le Majou le plus classique et le plus élégant. J'en suis fier comme un bar-tabac. Son cadet (SO2 total sous le seuil de détection du labo) offre du fruit rouge, un milieu de bouche assoupli par une petite filtration et des tanins serrés, sans aspérité. 

 

Et notre Maury , la Cuvée jolo 2010, dégage encore un fruité éclatant (cerise, pruneau) mais a arrondi sa structure tannique et développe des notes de garrigue (thym, romarin, cannelle), ainsi que les aromatiques terpènes du zeste d'orange ou de l'eucalyptus. 

 

Ceux qui sont venus (nombreux) ont pris beaucoup de plaisir à cette dégustation,

et ont pu en outre acheter les fabuleux croissants de la boulangerie maison.

Ceux qui ne sont pas viendrus ... veniront  sans doute la prochaine  fois!

 

 

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