SI "J'OSUAIS" ?

Anse extrême de l'étang de Leucate, ce matin en " allant au paing' "
Anse extrême de l'étang de Leucate, ce matin en " allant au paing' "

 

 

 

 

 

 

 

Christine reçoit la famille à midi

et moi, je dois " aller au paing' ".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ceci me permet, en attendant le Mojito qui sera suivi d'un tartare façon ceviche, de m'imaginer déjà au moins au Mojave.

Je vous présente mon Joshua Tree à moi. Lorsque vous sortez de la petite bretelle, gardant quand même votre ceinture, qui rejoint l'étang de Leucate en quittant LF, Marc et Yves savent qu'on passe par là. Enfin, je dis cela, mais la topographie et the scenic view, ils s'en tapent à ce moment-là. Cinq minutes plus tard, on arrive effectivement au paing' et, plus important, chez la vendeuse de paing'. Elle est à croquer.

 

Eh bien non, la France va légiférer sur les limites à ne pas dépasser lorsqu'on tourne un petit compliment à un autre être humain. On me dit qu'au Trumpland, un cadre d'une entreprise ne montera jamais seul dans un ascenseur si une membre féminine du personnel s'y trouve aussi. Je pense que c'est une exagération mais, comme on dit, "Il n'y a pas de fumée sans pipe". 

 

Attention, je trouve le harcèlement exécrable, de quelque type qu'il fût et envers qui que ce soit. D'un autre côté, la manifestation d'une attirance, sexuelle ou autre, doit bien s'exprimer d'une manière ou d'une autre également: un sourire, une oeillade, un trait d'esprit subtil. S'ils sont reçus de manière défavorable, il faut en rester là. Et ces refus peuvent être discrets aussi ou carrément expressifs et verbaux. Ca, c'est mon éthique.

 

Quand on est adolescent, ou même jeune adulte, on vit dans la conviction que "les filles disent non car elles n'osent pas". Dans ce cas, on en remet une petite couche. J'ai fait partie de cette tendance ... généralement avec "succès". Je pense néanmoins que des adultes ont dépassé ce stade infantile.

 

Après, il y a les gestes. Ceux-là sont TOUJOURS inacceptables, à mon avis. Un léger contact de genou, fortuit bien sûr, sous une table de restaurant n'a jamais tué personne et on sait immédiatement "quelle heure il est" (hoelaat het is, chez nous). A l'inverse, le pinçon sur l'épaule ou le triceps (douloureux, celui-ci), ou le "pouet-pouet" sur un nibard (expression masculine consacrée) ne passent plus, on est d'accord.

 

Je suis entouré de féministes: soft dans le cas de ma fille ou de ma mère, plutôt rabiques pour Christine ou Alison. Chez cette dernière, cela frise l'obsession à certains moments d'exaltation. Des amies à elle prônent la création d'heures séparées  pour les hommes et les femmes dans les piscines publiques! Pourtant, même ces deux dames n'entrent pas en conflit majeur avec mon opinion sincère.

 

Mais je mets les femmes en garde: les hommes sont des lâches, pour la plupart, et bientôt il n'y aura plus que les grosses brutes et les machos latinos (ou grecs, ou maghrébins, ou russes ...) pour tenter un brin de séduction. Cela va régler le problème de la surpopulation de la planète et entraîner des millions de "mariages pour tous".

 

Les baveux spécialisés en affaires matrimoniales se frottent les mains:

au bout de quelques années, ils vont aussi traiter des kyrielles de "divorces pour tous".

 

 

PS: l'actualité, cette maladie contagieuse, est pleine de harceleurs et de plaignantes, pour le moment. Comme dans le cas de DSK, on nous dit:

      "Tout le monde savait". Si cela est vrai, c'est surtout cette omerta qu'il faut combattre, et non pas fixer des limites entre ce qu'on peut accepter et ci qui      

      va devenir un délit. Les fleuristes en tremblent par avance! 

 

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