D'OU CA ?

Du grenache naturellement doux
Du grenache naturellement doux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du chemin de l'Olivette, bien sûr,

au Domaine de la Tour du Bon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Agnès et son mari ont eu l'amabilité de m'accueillir non seulement à la propriété mais SUR la propriété depuis au moins 20 ans. Ils m'ont permis d'occuper leur gîte de vacances, la "chèvre", pendant des périodes où ma disponibilité ne tombait pas dans la saison touristique. J'ai rarement été seul: mon setter (Nelson), ma fille (la Loute), la chevrière des Chênes (Alison), feu mon pote le Ghinst (Xavier) et bien  sûr Christine ont connu le bonheur de dormir sur la Colline des Senteurs, de prendre le vélo à travers les terres pour aller chercher les croissants sur la route qui file de Sainte-Anne vers Le Brûlat, de s'enfoncer dans les sols gras ou au contraire assez calcaires des clairières d'alentours, d'entendre le trot occasionnel d'un cheval qui va au loin, ou au contraire d'entendre rugir les moteurs gonflés de chevaux-vapeur sur le circuit Paul Ricard les jours de grand vent ... tout un Signes! 

 

Si c'est Achille Pascal et ensuite son fils Jérôme qui m'ont enseigné les rudiments de la taille au village proche du Plan (Domaine le Galantin), c'est par contre sur une parcelle près de Saint-Ferréol  que mon sécateur électrique a crépité pour la première fois, quelques semaines à peine avant qu'il ne commençât son travail à Estagel.

 

Agnès et moi sommes en outre "compagnons de table de dégustation" au salon bruxellois de Patrick Böttcher, que je serai malheureusement obligé de "bouder" cette année. A l'inverse, c'est moi qui ai pu la présenter à son agent belge (Agentur Vincent) au décours d'une dégustation pour In Vino Veritas, il y a plus de 15 ans.

 

De temps à autre, outre l'amabilité de ses proches et au-delà de sa bonne humeur, de son intelligence et de son humour, elle me fait aussi des petits cadeaux "en nature". Cette bouteille de grenache cueilli hyper-mûr et qui n'a donc pas fermenté tous ses sucres en est un. Il s'agit du millésime 2009, je crois, et nous l'avons bu hier en accompagnement d'un tiramisu (sans Amaretto) sorti des mains de Christine: ma-ma-mamma--mia-scarpone

 

La robe commence à s'éclaircir un peu et le vin a déposé pas mal de crust sur le verre. Au nez: de la griotte, du pruneau, du terpénique. La bouche est suave, caressante. Je tablerais sur un bon 100 gr de sucre résiduel.

 

Merci Agnès.

 

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Comments: 1
  • #1

    Henry Agnès (Sunday, 22 October 2017 12:27)

    Coucou Luc,
    Comment vas tu ? Merci pour ce joli post.
    Tu ne viens à Bx ? Zut alors. Ici toute petite récolte et le mistral souffle à la place d'une pluie tant attendue. Bises à vous 2. Agnès