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Derrière ces deux sourires, 171 ans se contemplent ...
Derrière ces deux sourires, 171 ans se contemplent ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Je sors le 1er novembre ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà ce que m'avait affirmé avec aplomb Thierry au téléphone. "Tu rrrrêves, dis!" mais moi je l'avais cru.

J'ai donc mis sur pied ZE retrouvailles, car je suis un frère compatissant mais aussi un grand gourmand: la mère (sa môman), son sympathique ancien instit' de primaire, Patricia, qui est à la fois sans doute sa meilleure amie et mon ex-femme, Christine et moi irions casser la croûte Aux Petit Oignons, la table succulente de Stéphane Lefebvre, le boss de Virginie.

 

Thierry n'a pas obtenu le feu vert de son équipe soignante pour passer toute une soirée dehors, brisant un peu ainsi son rythme de repos. Il l'a bien compris et sait qu'on "fera encore mieux la prochaine fois". Joseph, ma mère et Patricia sont unis par des liens vieux de plus de 30 ans et ont vécu ensemble des moments parfois délicieux, mais aussi des instants tragiques. Je pèse mes mots, pensant à un certain Georges, à Marjorie et à d'autres. Patricia et moi-même avons passé conjointement d'excellents faits de vie - vous ne saurez pas tout -  et un seul moment tragique: notre mariage. Depuis que celui-ci a été rompu, elle est devenue une personne exquise. A l'égard de mon frère, cela avait toujours été le cas. 

 

Ma mère et notre homme ne s'étaient plus croisés depuis 25 ans, la retraite les ayant fait changer leur vie et les soins portés à leurs conjoints respectifs les accaparant. On adresse une pensée affectueuse à Marco, qui n'est sûrement pas monté au ciel - il aurait refusé - et à Paulette, qui y est probablement. Mais la mère de Thierry et l'instituteur de Thierry ont passé une soirée pleine, parlant de ... Thierry et évoquant le bon vieux temps. Nota bene: tous les deux sont en route vers les 90 ans et tous les deux possèdent TOUTE leur tête et même plus.

 

Et moi, coincé entre ma compagne actuelle et celle qui est la mère de mes deux fils, comme à l'Hôtel des Trois Faisans, je parlais encore de moi, Monsieur le commissaire. 

 

Nous avons excellemment bien mangé - comme d'habitude - engloutissant notamment une préparation de sole bretonne qui n'a pas été une tuerie uniquement pour le pauvre pleuronectiforme (joli!). Bravo chef, un régal. Dans nos verres, un Irouléguy blanc et ensuite un Barbera d'Alba.

 

Bien entendu, on a également apprécié le service, assuré par une équipe de salle "jeune et dynamique", incluant notamment un de nos visiteurs de septembre (Max) et nulle autre que ma propre fille, la somptueuse Loute, la resplendissante Poca. Surtout, ne le lui dites pas.

 

Merci à tous, un excellent moment de convivialité ...

à la santé de mon frère,  par contumace en attendant mieux.

 

 

 

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Comments: 1
  • #1

    verdeyen anne (Saturday, 18 November 2017 17:59)

    Merci pour ce délicieux partage.
    Bisous,
    Anne