LEON A DE L'AVANCE SUR YULE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les fêtes de l'Avent ne prenaient pas

une place importante dans la famille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En outre, les cadeaux se distribuent plus volontiers pour la SAINT-NICOLAS en Belgique.

Ici, au sein d'un milieu pour partie hispanisant, catalan, italien du sud, languedocien, le sapin est de rigueur. Et il est apparu très tôt.  

Nous l'avons choisi ... dans la GD et c'est un modèle qui ne perd pas ses aiguilles. Par contre, il est vendu sans motte et ne sera pas replanté

dans la nature.

 

C'est Christine qui l'a décoré, sobrement et complété d'une guirlande lumineuse aux mille fonctions aléatoires. Oh, la belle bleue, oh la belle rouge, oh la belle de Cadix.

 

Aux comptines d'abord: "Saint-Nicolas monte en ballon bis

                                           mais comme il a l'système si long

                                           à 500 mètres dans l'atmosphère

                                           ses c....les traînent encore par terre"

Ce n'est pas top-classe mais pas catastrophique non plus.

 

Aux comptines ensuite: "Grand Saint-Nicolas patron des écoliers

                                            descendez par la rampe pour pas user vos pieds

                                            Arrivé su'l pallier, il fait un vol plané

                                            et va s'casser la gueule sur la planche du WC ..."

Déjà plus mignon ou plus potache.

 

En traduction: "Sinterklaas kapoentje,

                              leg wat in mijn schoentje

                              leg wat in mijn laarsje

                              dank U Sinterklaasje ..."

Ici, c'est carrément craquant.

 

Ce bon saint nous vient de Myre (en Lycie, devenue turque) mais est aussi appelé Nicolas de Bari. un Pouilleux donc. Une de ses phalanges atterrit en Lorraine au 10ème siècle et on édifia une basilique pour lui rendre hommage. C'est de là que la fête a conquis son aire de dispersion, placée au 6 décembre de notre calendrier.

 

La tradition raconte qu'un boucher (Peter Schwartz) recueillit trois enfants un soir de tempête et les mit au saloir. Un évêque passant par là et par hasard eut vent de l'affaire, ressuscita les mioches et entraîna ce "Père fouettard" et son âne à sa suite. Comme le dit si bien le vieux maréchal-ferrant dans la belle chanson du groupe Ange: "Ca, ce sont des légendes ..."  et de renifler.

 

Pour les pays européens plus au sud, les cadeaux attendent le solstice d'hiver, généralement.

 

J'ai cessé de "croire à Saint-Nicolas", version belge de "croire au Père Noël" assez tôt dans mon développement. J'ai maintenu un semblant de façade pour mon frère cadet. Nous étions déjà installés à l'avenue d'Auderghem - ceci permet à mes parents de dater un événement avec plus de précision que le carbone 14, mais moins que la 33 Export - lorsque je savais qu'un train électrique (Märklin, du solide, à l'échelle HO) était en cours d'installation. Quelle émotion! 

 

Mon père était chirurgien infantile de formation mais ne possédait pas une habileté manuelle d'horloger. En outre, bricoleur impénitent, il utilisait toutes les ressources de son imagination, fertile, pour trouver les systèmes les plus abracadabrants pour monter les choses. Je me souviens d'un jour presque complet mis à aller acheter des longerons et une plaque d'agglo, les mettre aux bonnes dimensions à la scie circulaire, les encoller à chaud, les assembler à l'aide de serre-joints et attendre que cela veuille bien se consolider, dans la pièce qui servait à la fois de buanderie et de chaufferie. C'est ainsi qu'est née la planche du train électrique.

 

Les enfants sont cruels, leurs souvenirs aussi.

Mais vous ne pouvez imaginer la fierté à voir rouler - et dérailler - une rame de TEE miniature. Ce train - Trans Europe Express - permettait de rejoindre Paris en un peu plus de deux heures, à un prix déjà élevé. On l'empruntait avec ma grand-mère quand elle nous emmenait, encore minos, pour trois jours gastronomiques en Île-de-France.

 

Mais ça, c'est une autre histoire ...

 

 

 

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