PAS UN PISSE-VINAIGRE

Mwouai, pas mal
Mwouai, pas mal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour les pisse-vinaigres avale-vins exclusifs

qui ne lisent que mes chroniques vineuses,

en voici une.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je profite de la présence de la vioque, qui n'est pas la dernière à lever le coude - sauf le soir, pour éviter des arythmies nocturnes - pour visiter en direction de tous les points cardinaux le reliquat de ma cave à vin.

 

On a pris l'apéro à Cahuzac, par l'imagination,  avec un 50 cl de papa Bernard: ce "len de l'el" tire un peu trop sur le sucré à mon goût, mais les arômes de miel d'acacia et de mirabelle sont enchanteurs. Pourrait être un poil plus acide, car on connaît mon palais, et j'en suis le maire (< magister). Bref, il y a un tout petit pépin.

 

C'est par contre un vrai ex-maire (de Traenheim) qui m'a fourni les VT de gewurz (1994): le bouchon est venu en cent mille fois, tout désintégré par le centre avec la périphérie qui collait au col de la bouteille. Quelle merde! Mais il n'y avait heureusement pas la moindre trace de TCA. Belle évolution ici de la sucrosité, très fondue. Et le côté musqué du cépage allait plus vers l'épice que l'eau de rose, tant mieux.

Cela a fait retentir des slurp-slurps gourmands dans la chaumière. 

 

Enfin, accompagnant un magret de canard gras déglacé au jus d'orange et au Triple Sec, la mondeuse VV de Quénard a surpris tant mère que compagne: bon, il y a du vin, là-dedans, mais les tanins ne sont pas rudes et la couleur fait plaisir à voir. Un pavé dans la mare des idiots qui boudent les vins de Savoie. Ils ne seraient pas mûrs, d'après eux. N'importe quoi.

 

Le seul "hic" de ce régime, c'est justement qu'on attrape le hoquet si on boit le ristretto juste après.

Et là, qu'on soit un jeune blanc-bec (sexa) ou une vraie aïeule peu bégueule mais déjà cinq fois bisaïeule, bonjour les extrasystoles.

 

 

 

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