C'EST PAS L'HOMME, C'EST LA PUB

Il y a mille coquilles de noix sur ton chemin ....
Il y a mille coquilles de noix sur ton chemin ....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est pas l'homme qui prend la mer,

C'est la pub qui prend l'homme ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eliminons d'emblée le côté "humain" et "exploit sportif". Je concède qu'il fait partie du voyage, au même titre que pour le Tour de France ou lors d'un Grand Prix de F1. Et la course à la voile pollue beaucoup moins que les sports mécaniques ou la caravane des pelotons.

 

Cela étant, à quoi cela sert-il de faire le tour du monde sans but de transport, ni récréatif, ni même militaire?

En plus, combien de spectateurs cela intéresse-t-il réellement? Où est le côté spectaculaire?

Et pourquoi les journalistes en parlent-ils tant? Car ils sont payés, et grassement, pour cela par les commanditaires.

 

La plaisance est un délassement de riches un peu cabotins: cabotage et cabotinage étant proches. 

je dis ceci sans jalousie, mon frère a beaucoup navigué et moi j'ai la chance d'être totalement ... imperméable au mal de mer. J'ignore cette sensation. Lors d'une traversée Zeebrugge/Kingston-upon-Hull par très forte mer, le seul passager dans la salle de breakfast en arrivant au Yorkshire c'était moi. Même le steward du ferry rendait l'âme et vomissait tripes et boyaux. Par contre, j'ai peur sur un dériveur... car il n'y a pas vraiment de frein proprement dit.

 

Ne me parlez pas de progrès technique, son coût est inapplicable au commun des mortels.

Ne me parlez pas de "résistance des matériaux", des bancs d'essai suffiraient. Et tous les dérivés du kevlar ou de la fibre de carbone seront désuets quand on n'aura plus de pétrole (bientôt). 

Ne me parlez pas d'esprit d'équipe, ce genre de discipline fait l'apologie du culte de la personnalité, de l'égoïsme, de l'individualisme, du star-system et du monde des "pipols" (en franglais dans mon texte).

 

Et si un accident arrive en mer, c'est "Alllô maman, bobo" et tout le monde doit se dérouter, des sauveteurs doivent risquer leur propre vie pour venir en aide au monstre d'ego qui s'est lancé sur les flots afin d'assouvir ses fantasmes et de plaire au sponsor qui a investi une fortune pour voir son nom sur les écrans d'abrutissement de masse ou de l'entendre prononcer par les boîtes à mensonge. Merci aux assureurs, aux vendeurs de rillettes de porc, aux cafés du gringo qui plume les peones d'Amérique latine etc ...

 

 

Non, monsieur Gabart, décidément, vous ne me faites PAS rêver.

C'est peut-être une performance, mais définitivement pas un exploit.

Ander en beter.

 

 

 

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