(PRESQUE) LA FIN DU VOYAGE

Vue du Cézal(l)ier
Vue du Cézal(l)ier

 

 

 

 

" C'est presque là fin du voyage

On voit le bout sans faire naufrage

Comprenez

Avec Majou pas besoin d'être beau ..."

 

(Ah que, l'adaptation est libre)

 

 

 

 

 

 

  

En "redescendant" du Westhoek, ce coin de West-Flandre où les polders flamands filent vers le port de Dunkerque, j'avais décidé d'éviter Paris et ses embouteillages en prenant plutôt l'itinéraire qui suit la côte normande, puis oblique vers Evreux et Dreux, Chartres et enfin la Sologne. Il faisait ... plus que noir quand mes corneae guttatae ont pu se fermer, volets également clos, à un jet de pierre de Chambord. Les milices qui assurent la sécurité de Macron n'étaient pas encore installées "sur zone", comme on dit. Je profite toujours de mon passage à Evreux pour aller saluer par l'esprit Jacques Gaillot. On échange nos couvre-chefs: lui sa calotte, moi ma vieille penne. Ils me plaisent, les curetons comme lui. A Dreux, ce sont messieurs G. Dreu, P. Vieira et surtout mon pote Dieudo (oui, oui, le 'Mbala 'Mbala de la quenelle) qui figurent en haut de la liste VIP. Il ne manquent que Lisieux et sa Thérèse pour me rendre ... heu-reux!

Quelle vie riche je possède, on dirait le Duc de Berry. 

 

Le lendemain, je devais (souhaitais en fait) échanger quelques mots avec ma tête de Turc préférée, un transfert du mercato de la néphrologie qui a abandonné les cliniques universitaires Saint-Luc de la Woluwe pour la Lozère et son Gévaudan, à chacun son ... Lot.

J'ai fait halte alimentaire (4 sandwiches fourrés par mes soins et Dieu sait si je fourre bien, quand je m'applique) sur l'aire de repos du Cézalier, en bordure de l'A75, pour ne pas lui tomber sur le paletot trop tôt. 

 

"Cézalier, quel drôle de nom, pourquoi pas quinze à attacher ... ? "

Il s'agit d'une des zones qui forment un triptyque dans mon esprit, ce qui n'est pas possible quand il y en a quatre, aubeviousselit.

Je range ainsi dans le même coin de ma tête, et de l'hexagone au passage, les Limagne, la Margeride et le Cézallier.

 

Ce dernier recouvre une partie du Puy-de-Dôme et du Cantal - un "entre-deux" de plus donc - des monts Dore à ceux du Cantal. il s'agit d'un ensemble très varié de plateaux, de petites collines et de cônes volcaniques, vestiges de coulées de basalte fort récentes, les éruptions les plus jeunes survenant il y a quelques milliers d'années seulement. Depuis lors, il n'y a que l'esprit sénile de VGE pour croire à des explosions de matière fertilisante. Pour le sol par contre, comme c'est l'usage en zone volcanique, il s'agit d'une bonne terre agricole.

 

On y rencontre une multitude de rapaces, et ce d'autant qu'une diminution de l'utilisation des pesticides s'y observe depuis quelques années: les deux milans (pas de San Remo), divers faucons, les buses et busards, le circaète et des nocturnes (moyen et grand duc, hulotte, effraie ... sssssss!). Il y a surtout des forêts de hêtres, et on croise la fine campanule mais aussi la gentiane. J'avais parcouru cette région de long en large il y a une quinzaine d'années, après avoir récupéré ma fille unique, chouchoutée et préférée dans la famille de l'ex de sa mère. Compliqué comme histoire? Mais non! 

 

Bon, vous en savez assez à présent sur les cahiers d'un Charlier dans le Cézalier.

 

 

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