UN CORDON (ROUGE ?) SANITAIRE

Patrice Boudignat (polo foncé) en octobre 2014
Patrice Boudignat (polo foncé) en octobre 2014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce billet est un peu injuste,

car c'est Denis Boireau

qui l'a initié.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous les assidus de mon blog connaissent Denis. Ingénieur spécialisé dans la physique des lasers, leur détection et la commercialisation de leurs applications, tant civiles que militaires, sa vie est en danger, continuellement. D'une part, il travaille parfois à des commandes de l'armée israélienne ou de l'US Air Force, mais surtout, libertaire dans l'âme, il réfléchit.

Et ça, le système politique de nos pseudo-démocraties occidentales ne le tolère pas. 

Notez que les autres types de société, basées sur la religion et ses préceptes, ou sur la toute puissance d'un dictateur, le tolèrent encore moins. A choisir donc ... on reste là, lui comme moi.

 

Denis m'a fait rencontrer un personnage hors du commun, intelligent, hyperactif, séducteur et séduisant et qui, au contraire, s'inscrit totalement dans le système - il a été maire de son village - pour faire avancer les projets qui lui tiennent à coeur. Je vous ai souvent parlé de lui dans mes billets. Il a planté de la vigne dans le '77 et pas rien que de manière anecdotique. Bon, sa première tentative n'a pas trop marché, mais il persévère. Comme j'avais pris quelques clichés de lui près de son "pressoir" (c'en est un) à l'automne 2014, et que je n'ai pas de photo de Denis auprès de ses plants de Baco (ou de Noah ou autres) à Epinay-sur-Orge (dans le '91), c'est Patrice qui trône on my picture.

 

Tous deux militent activement dans les instances qui soutiennent le développement de la vigne en Île-de-France, où elle prospérait d'ailleurs par le passé. Moi qui ne suis pas fils de vigneron, corporatiste, clochemerlin, poujadiste et borné - attention, seuls une minorité de vignerons de famille sont ainsi, mais ils sont très actifs et influents - je suis  évidemment favorable au développement de la vigne partout où elle produira du bon vin.

 

Par contre, comme d'ailleurs mon petit camarade Jim Budd, je suis peu favorable à l'action concertée des grosses structures qui représentent le vin de la Champagne, et notamment leur cohorte d'avocats, raison d'être et meilleur soutien économique de leur production. Je bois régulièrement du champ' de "petits producteurs", tout est relatif, tarifé entre 15 et 20 € la bouteille, mais exècre les trucs acides, amers et sans âme des grandes marques, provenant le plus souvent de reprise de mousse sur des échecs ou des invendus rachetés à vil prix ailleurs. 

 

Or, Denis a attiré mon attention sur cette pétition-ci: s'opposant aux actions de la SGV. Leur exposition des motifs s'articule comme ceci:

 " La région Île-de-France a été une grande région viticole jusqu'au 19e siècle avec 52 000 ha puis a quasiment disparu.

Grâce à la réglementation européenne elle a recommencé à planter des vignes depuis 2016 et produit des vins blancs, rouge et rosés de qualité.

Mais le Syndicat Général des Vignerons du Champagne  a demandé au ministre de l'Agriculture de créer

un « cordon sanitaire » jusqu'à 25 km autour de son aire de production.

Il veut transformer plus de 500 communes en désert viticole autour du riche champagne."

 

On nous demande de signer une pétition.

Je ne crois pas aux pétitions, alors qu'elles seraient l'expression d'une volonté populaire qui me plaît, référendaire en quelque sorte.

Elles sont trop facilement dévoyées, distordues, truquées et ne sont pas prises en compte par les autorités, anyway.

Libre à vous d'obtempérer pourtant.

 

Moi, mon soutien serait plutôt de l'ordre de la propagande. Je relaie leur action.

Un grand bonjour à mes amis Denis et Patrice et vive les vignerons franciliens.

 

 

 

 

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