Encore deux très jeunes femmes
entre la vie et la mort à Paris
suite à la prise de la "pilule du viol".
Une histoire vécue. Cela s'est passé dans une boîte de nuit en vue des P.O., assez sélect, pas un bouge sordide. Ou plutôt, mon histoire commence au retour de la jeune fille chez elle.
Elle est pâteuse et nauséeuse, elle divague, Elle ne se souvient plus de rien. Pourtant, elle est rentrée chez elle au volant, sans incident.
Le lendemain, après une nuit faite d'angoisse et de Unbehagen, elle a mal de tête et toutes sortes d'autres symptômes désagréables, comme une gueule de bois de derrière les fagots.
Ses amies, a posteriori, lui ont vu boire quelques drinks, dont de la vodka et de la bière, mais pas en grande quantité et jamais elle n'a été inconvenante ou saoule. Elle a disparu tout d'un coup.
Voilà le genre de récit, banal. L'amnésie rétrograde après une "bonne cuite" est classique, mais cette description-ci ne ressemble pas à une lente accumulation d'alcool, même si ce dernier élément a pu augmenter les effets.
Il est de plus en plus courant qu'un "séducteur" glisse ou dissolve subrepticement dans un verre une substance destinée à faire "baisser la garde" d'une de ses "conquêtes" potentielles, en espérant que le slip suivra. Bien sûr, à l'origine, les produits considérés se prenaient aussi de volonté délibérée, à l'époque psychédélique, pour partir en trip. Mais ça, c'était dans les années '70.
Actuellement, c'est le plus souvent à des fins de soumission, ou pour un rapt, bien entendu.
Et les drogues candidates sont légions, d'une part, très bon marché, d'autre part.
La première est un somnifère qui s'est énormément utilisé: le flunitrazépam (Rohypnol). Il appartient à la famille des "bêtes" benzodiazépines, comme le "Valium". Il agit très vite et possède un pouvoir hypnotique profond.
Le deuxième "bon candidat" est le GHB (gamma-hydroxybutyric acid): un anesthésique au départ, à fortes vertus euphorisantes.
Il faut y ajouter la kétamine, produit bien connu des vétérinaires (surtout) qui s'en servent pour "tranquiliser" des animaux de compagnie quand ils ne disposent pas d'une anesthésie gazeuse.
Ma propre fille, La Loute, profitera sans doute des réveillons entre "djeuns". Elle connaît bien sûr ce danger.
Je ne sais pas quelle est la parade. De tout temps, on a cherché à droguer les gens.
Un seul conseil: faites gaffe!
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