NON DESPERO

Un singleton qui attend de la compagnie
Un singleton qui attend de la compagnie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour illustrer mon propos,

je disposais d'un deuxième flacon ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hélas, alors que nous n'avons mis aucune vide dans le container hier, alors que nous n'avons pas quitté le terrain aujourd'hui - la messe est reportée à une occasion plus propice - et alors que nous avions vidé les deux bouteilles vendredi soir, je ne remets pas la main sur le Château de Chamboureau 1989. Il devait donner la réplique au Cornas de mon billet.

 

Ceci nous plonge, Christine et moi, au coeur d'une angoisse et d'un conflit indicibles. Il nous arrive de plus en plus souvent d'égarer des objets usuels, alors que le pavillon de LF est tout petit. Je me pose des questions sincères sur mes capacités mnésiques et sur la santé mentale de la dame en question. Moi, je ne me souviens plus où j'ai rangé les choses, et elle passe son temps à tout bouger de place.

 

Le Savennières (pas un Roche-aux-Moines), acheté du temps des frères Soulez, était plutôt demi-sec Ouvert jeudi comme apéritif, il nous a paru très fermé (hahaha!). On l'a repris vendredi soir, en grignotant de la saucisse sèche du Gévaudan et du boeuf d'Aubrac séché 5 mois, salé sous vide, la Bundesfleisch de Lozère, ou encore la bresaola de Margeride. Trans-for-mé qu'il était: ce nez d'acacia et de cire d'abeille, et une bouche harmonieuse. Impeccable.

 

Quant à la Geynale, meilleure parcelle du domaine que possédait Robert Michel, tombée à présent dans le giron de Thierry Allemand pour le plus grand bonheur des amateurs, elle n'a pas fini son évolution. La robe est encore grenat, le nez a perdu un peu de son fruit mais les tanins sont encore là et le volume en bouche est impeccable. Je crois bien que c'est lors de ce millésime-là que j'ai été témoin d'un petit incident cocasse chez Robert. Alors que nous lui rendions visite en cours de vendanges, une cuve avait débordé et le moût tout mousseux s'écoulait lentement vers la rue en passant sous la double porte d'entrée. On ne voit pas ça souvent. Lui ne s'en inquiétait pas trop.

 

Bon, petit réveillon (mais il sera terminé avant minuit) en tête-à-tête: crevettes géantes d'Indochine, que je vais préparer à la tomate et à la coriandre, puis ris-de-veau / crème fraîche / champignons. Simple et de bon goût. Mon cellier se raréfiant, je vais jeter mon dévolu sur un Chignin-Bergeron pour l'entrée et ... je ne sais pas encore quoi pour les abats. Je me gratte la calotte en attendant (drôle).

Il est possibvle qu'une Loute 2010 en fasse les frais.

 

Non despero de retrouver la vide du Savennières.

Je reprendrai un cliché plus complet alors.

Je me joins à M. Trump pour souhaiter חג שמח et ميلاد سعيد! aux habitants de Bethléem.

 

 

 

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