UN TRIO "NATIVITAL"

Et le rouge provenait de l'Ardèche
Et le rouge provenait de l'Ardèche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dur-dur, le repas du jour de Noël

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ma famille à moi célébrait peu les grandes fêtes religieuses. Bien souvent, dès l'âge où les vacances avec les parents ne nous attiraient plus, mon frère et moi étions ensemble, notamment aux sports d'hiver.

 

J'ai "réveillonné" (au lit à 22 h 20') avec Christine mais elle a tenu à convier son petit-fils, ses parents et le grand-père pour le repas de midi du 25 décembre. Le pauvre sapin ne savait plus où mettre son tronc, tellement il y avait de cadeaux. J'ai reçu un somptueux ouvrage sur les chevaux de Mongolie (vous en reparlerai) et un best of de Nat King Cole, une bonne idée. Je ne possédais rien de lui dans ma discothèque, erreur pour un mélomane car il constitue une réelle étape dans l'histoire du jazz.

 

En contrepartie, j'ai marmitonné de 9 heures du matin à 15 heures, Christine jouant le rôle de "second unit director", comme dans un film de James Bond. Nous cuisinons tout "on location". 

 

Le foie gras, prêt depuis quelques jours déjà, a permis à la responsable de la partie pâtisserie de fourrer des gougères. Ce délice, ô certes pas léger-léger, vous remplit la bouche de saveurs. On lui a fait donner la réplique par un gewurz déjà "vieux": Clos St Imer 1996. La famille Burn, encore une adresse de Michel du Limbourg, m'a accueilli pour la première fois avec feu mon ami Xavier. J'y suis retourné avec lui, et aussi avec notre chèvrière favorite, et enfin avec Christine. Cette maison possède 7 ha de vigne sur le grand cru Goldert de Gueberschwihr. Le clos est une partie très en pente de cet ensemble, où la vigne mûrit bien. Notre bouteille semblait avoir perdu tout son sucre, ce qui n'est évidemment qu'une impression, et s'est donc montrée à son avantage face au zakouski. Soyons honnêtes, cette relative "sécheresse" a un peu durci la finale, moins gourmande.

 

On passe sur mon cappuccino de pois cassés au jambon de Lozère rissolé: sans vin.

 

Le foie gras maison (recette de Jean Plouzennec, revisitée par Christine), enroulé sur des pommes, servi avec sa brioche toastée (recette d'Olivier Bajard, fidèlement appliquée par la même) s'est un rien battu avec le Bonnezeaux, encore trop jeune. Je connais Alain Denéchère depuis longtemps, même si les dernières évolutions de mes activités m'ont éloigné du val de Loire, et c'est ma mère qui a acquis ce flacon au salon de Lille-Seclin, où elle se rend souvent: Domaine de la Petite Croix VV 2005. Ce vin très ample et à la grande sucrosité n'a pas encore tout-à-fait assimilé son sucre et le chenin devrait s'exprimer mieux dans quelques années. Mariage imparfait, mais c'est ma faute.

 

Le chapon (des Landes) a eu droit à de la Côte-du-Rhône (mystère ....).

 

J'avais prévu un Porto Vintage pour la bûche, Warre's 1975, conscient du caractère léger de celui-ci. On sait que la décennie a vu les énormes 1970 et 1977, tandis que la déclaration de 1975, pour ceux qui ont franchi le pas, servait surtout à assurer un peu de trésorerie après la Révolution des Oeillets et à montrer au monde que la chute du salazarisme ouvrait une ère nouvelle pour mes amis portugais. Ce vin, carafé bien à temps, n'a plus qu'une robe rosé foncé. Son nez de kirsch précède une bouche très alcooleuse en comparaison. La tablée l'a apprécié mais moi je n'ai pas vidé mon verre. On le reprendra demain.

 

Mignardises, tuiles, orangettes, mandarines et kumquats confis, touron, rousqilles ....

yabon la glycémie par après! 

 

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